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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Texte libre

Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 22:41

 

 

http://a405.idata.over-blog.com/424x600/0/45/19/24/2013/Projet-deplacements.jpg

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 12:50

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Ipar Euskal Herriko ETXERAT Pays Basque nord 
00 33 621 925 748
 
Les prisonniers politiques basques qui se trouvent dans le module D1 de la prison de Fleury-Mérogis Javier Arruabarrena, Asier Bengoa, Joanes Larretxea, Igor Suberbiola et Gorka Azpitarte sont en grève de la faim depuis le 5 octobre. Les prisonniers de ce module ont un régime de surveillance spéciale, et leurs conditions de détention se sont considérablement durcies cet été : changements de cellule très fréquents et menés de façon violente, fouilles intégrales, leurs affaires sont sans arrêt mises sens dessus dessous, etc. Lors du dernier changement de cellule, ils se sont réunis avec la direction de la prison mais il leur a été répondu qu’il s’agissant d’un ordre venu « d’en haut » et que la situation ne changerait pas. Face à cela, ils ont réalisé un certain nombre de protestations. Le 16 septembre ils se sont réunis à nouveau avec les responsables de la prison, mais ceux-ci leur ont répété qu’ils maintiendraient leur décision. Ils ont donc décidé d’entrer en grève de la faim le 1er octobre.

Pendant que les Etats français et espagnol font tout leur possible pour tenter de criminaliser la lutte pour le respect des droits de nos parents et amis qui sont prisonniers, Etxerat a dénoncé à de nombreuses reprises le fait que les conditions de détention ne cessent d’empirer. Pour cette raison, nous, les familles et proches devons continuer ce travail jusqu’au respect de leurs droits et des nôtres.

Euskal Herria, le 5 octobre 2013
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 12:45

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A lire sur stopextraditions


 

 



Le repas solidaire à La Cantine des Pyrénées a dépassé nos espérances !
A 11h30, ce Vendredi matin, une demi-heure avant la déferlante des premiers "cantineux",  l’équipe des cuistots était pourtant menacée d’être dépassée… impuissante face au refus obstiné de la gazinière de porter à ébullition l’eau de cuisson des 7kg de pâtes - pourtant programmées pour mijoter, après cuisson, ¾ d’heure dans le four … suspens à l’italienne !

     Heureusement Toto', le rire de Naples, rôdait par là pour en faire un joyeux et efficace  bazar …
       L’aide spontanée, efficace, de beaucoup d’amis et de « convives »  (con/vivere, vivre ensemble) transformait la cohue en mouvements ordonnés vers les tables, et le chahut en joyeuses conversations…

     Comme tous les jours en ce lieu généreux,  on a bien mangé et bien bu et on était heureux d’être là solidaire comme toujours.

     Nous sommes ravis de vous annoncer que 440€ ont été récoltés. Ils aideront à rendre possible une présence active aux côtés de Sonja, face aux juges, le 12 novembre, au tribunal de Francfort !

Merci à la "Cantine des Pyrénées" pour nous avoir mis à disposition son local,  et à tous ceux et celles qui
ont contribué à la réussite de cette initiative.
( la solidarité prendra d’autres formes, Samedi prochain, 12 octobre,… cf annonce sur le blog)
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 00:08

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Samedi 4 septembre 2010

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L'horreur qui revient ...

 

En France, ils doivent pointer au commissariat et c'est là que les prisonniers politiques libérés mais interdits de séjour, les rencontraient, sidérés de voir ces femmes et ces hommes soumis à une obligation de déclaration de résidence, ce qui en France n'existe normalement pas, de les voir obligés de se présenter comme des criminels en puissance, de voir leur carnet, de circulation ressemblant étrangement au carnet anthropométrique (avec photo, signalement et autres joyeusetés délivrésaux militants bannis).

 

Ce traitement témoigne bien de la politique d'exclusion, d'ostracisme de l'Etat.

 

En reprenant aujourd'hui le pire du pire dans les relations à l'opinion publique, le pouvoir comme au beau temps des années trente, s'appuie sur le plus ancré des préjugés. Nous reproduisons ci-dessous un aperçu historique de ce que fut la "Zigeunerpolitik" des nazis. Car il faut toujours avoir à l'esprit jusqu'où le capital est prêt à aller.

 

linter

 

Un de nos plus anciens articles, pour dire l'importance d'un autre de nos combats: il est des racismes autorisés, et que l'on s'autorise. Celui contre les Roms est le plus accepté et donc le plus odieux et le plus dangereux ... et le plus révélateur de ce fait de l'état d'une société. linter 2013

  intro_deportation_akg.jpg Déportation de populations tziganes en 1938

voir sur www.planet-wissen.de


Génocide des Rom
sur http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Rom.htm#14


Préparé dès 1899 par la création à Munich du Bureau des affaires tsiganes et la publication en 1905 du Zigeuner-Buch (liste détaillée de milliers de Rom), le mécanisme du génocide des Rom (Samudaripen en romani ou Baro Porajmos ou Porrajmos, le Grand Engloutissement, en tsigane, et Kali Traš pour certains Rom de Russie) débuta en Allemagne avec plusieurs lois sur :


- le contrôle de la « plaie tsigane » (1926),
- la surveillance des Tsiganes (1928),
- la stérilisation eugénique (1933),
- l'interdiction des mariages mixtes (1934-1935).

En 1936, l’internement de Tsiganes débuta à Dachau et l’Institut de biologie raciale fut créé.

Ce mécanisme s’étendit en 1937 aux pays alliés aux nazis.

Les stérilisations devinrent massives en 1938 et les déportations vers les camps de la mort, en Pologne surtout, s’intensifièrent à l’automne 1939.

En février 1940, à Buchenwald, le gaz mortel zyklon B fut testé sur 250 enfants rom raflés à Brno.
Puis commencèrent la faim, le froid, le travail exténuant, les maladies des camps, les brutalités, les expérimentations pseudo-médicales, les massacres dans les forêts et les villages par les « Einsatzgruppen », commandos d’extermination allemands, et leurs supplétifs.

28 000 Rom disparurent, en Croatie, dans le camp de Jasenovac, l’un des plus connus.

En France, dès 1940, des ordonnances locales interdirent les « professions ambulantes » et plusieurs camps furent ouverts pour fixer les « nomades » : Montreuil-Bellay, Jargeau, la Morellerie, Saliers, etc.

En Pologne occupée, le camp d’extermination d’Auschwitz et son annexe voisine, le camp « des familles » de Birkenau, furent vidés de leurs 4 000 derniers tsiganes, gazés et brûlés du 1er au 3 août 1944, pour céder la place à de nouveaux déportés.

Les déportés tsiganes portaient un triangle noir et le tatouage « Z » pour Zigeuner (Tsigane en allemand).

Les historiens estiment que les Allemands et leurs alliés auraient exterminé de 25 à 50 % de tous les Tsiganes européens. Le nombre de victimes rom du génocide hitlérien est d’au moins 220 000 (Wikipedia), sans compter les nombreux disparus.

Des déclarations officielles prétendent que les persécutions du régime nazi n’étaient pas fondées sur des raisons raciales, mais sur la seule criminalisation de comportements « asociaux » (Land de Wurtemberg en 1950, gouvernement de Bonn en 1971, Conseil central juif en 1985).

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 00:03

C'était l'un des premiers articles du blog et cela se passait aux Comores. Les morts de Lampedusa  s'inscrivent dans une terrible comptabilité que nous n'oublions jamais.

 


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Un mort n'est pas égal à un mort. Et même pour les sans-papiers du monde, il y a encore une hiérarchie macabre. Quelques articles rapides, c'est tout ce qu'aura valu la vie de ceux qui se sont noyés entre Anjouan et Mayotte le 13 août. Cela s'est passé aux Comores. Et l'Etat français y applique sa politique sans contrôle et sans réaction. Sans nos réactions. Et cela continue depuis des mois, sans interruption. Comme entre l'Espagne et le Maroc. Mais les Comores, c'est si loin. Ci-dessous un article sur le site résister. Apprendre pour mieux comprendre.

Mercredi 15 août 2007,
MAYOTTE : DES CLANDESTINS CHEZ EUX !

Communiqué

Ce lundi 13 août, un nouveau kwasa-kwasa venant d’Anjouan a fait naufrage. Il avait, à son bord, quarante passagers. Dix-sept corps ont été repêchés, quatre personnes ont été admises dans un hôpital de Mayotte, tandis qu’on comptait dix-neuf disparus en mer.

 
Au cours du mois de juillet, il y a eu au total cinq kwasa-kwasa échoués et près de 100 morts et disparus. Deux autres embarcations ont pu faire demi-tour à temps.

 
Dans le naufrage du 22 juillet dernier, il y a eu un mort, 26 disparus et 9 rescapés. Le 27 juillet, on comptait encore 4 morts, 22 disparus et 14 rescapés.

 
L’océan qui entoure les quatre îles de l’archipel des Comores constituent un cimetière pour des milliers de Comoriens depuis que le gouvernement Balladur a décidé, en 1994, d’instaurer une procédure de visa entre les trois îles effectivement indépendantes (Grande-Comore, Anjouan et Mohéli) et l’île encore sous administration française (Mayotte).

 
Face au drame du 13 août 2007, les médias français se contentent de dire que ce sont des « clandestins Comoriens » qui souhaitent se rendre dans « l’île française de Mayotte ». Or les choses ne sont pas aussi simples puisque la France, pour des raisons de stratégie militaire, a pris la décision en 1975 (au moment de l’indépendance des Comores), de couper Mayotte de ses îles sœurs en organisant en 1976 un référendum jugé nul par l’ONU. Elle a été condamnée plus d’une vingtaine de fois par des résolutions de l’ONU pour son maintien dans « l’île comorienne de Mayotte », reconnue par la communauté internationale dans son ensemble comme étant une des quatre îles de l’Etat comorien.


C’est cette revendication qui vaut à l’Etat comorien les nombreuses déstabilisations depuis plus de trente ans par l’intermédiaire de mercenaires français, comme le reconnaissait l’un d’entre eux lors du procès du tristement célèbre Bob Denard et trente de ses acolytes qui s’est tenu à Paris l’année dernière.


Mais une des armes redoutables de l’Etat français reste le chantage à la coopération ou au « co-développement » pour utiliser le nouveau vocable du néocolonialisme à la française. Ainsi, le nouveau gouvernement des Comores qui avait l’intention de réintroduire la «question de l’île comorienne de Mayotte» à l’ONU dès 2006 s’est vu signifier par l’Ambassadeur de France à Moroni qu’en marge des Accords de Coopération signés en 2005, un accord secret avait été également paraphé par les deux parties interdisant aux Comores de parler de cette question à l’ONU jusqu’en 2007.


Après la rencontre entre l’actuel Ministre des relations extérieures comoriennes, M. Ahmed ben Saïd Jaffar et le Secrétaire d’Etat à la coopération, Jean-Marie Bockel, puis le Secrétaire d’Etat chargé des DOM-TOM, Christian Estrosi, la société civile comorienne craint qu’encore une fois le gouvernement comorien n’ait accepté de retirer de l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de l’ONU à l’automne prochain « la question de l’île comorienne de Mayotte » contre une aide économique. Pourtant, pour mettre fin aux drames que connaissent les Comoriens, il faudrait que les deux Etats trouvent une solution juste et conforme au droit international.


Les Comoriens n’ont jamais renoncé à Mayotte et ne le pourront jamais, d’abord parce que quasiment toutes les familles comoriennes ont des membres de leur famille établis dans cette île, ensuite parce que les transferts d’argent (ou le système d’assistanat) de l’Etat français ont rendu cette île de l’archipel plus riche que les autres constamment déstabilisées.


C’est en constatant cela que l’ancien Président du Conseil Général de Mayotte, Younoussa Bamana, qui vient de disparaître avait déclaré : « On peut en renvoyer tous les jours, ils reviendront. Allez pisser sur le mont Choungui, ça tombe quand même dans le lagon ». Pourtant, Mayotte demeure « l’illusion de la France » qui pense qu’il suffit de rajouter un troisième ou un quatrième radars pour empêcher ceux qui veulent se rendre à Mayotte de continuer à s’y rendre.


Depuis 1994 et l’instauration du « visa Balladur », il y a près d’un millier de morts comoriens chaque année dans des naufrages de kwasa-kwasa entre Mayotte et Anjouan. La France, en usant du droit du plus fort, a établi une frontière artificielle au sein d’un même Etat reconnu par toutes les instances internationales. Ainsi, elle porte la responsabilité de toutes ces morts et pourrait être poursuivie, entre autres pour déplacements de populations (qu’elle assimile à des reconduites à la frontière) à l’intérieur d’un même pays.

Collectif Comores-MasiwaMane
Comores_masiwamane@yahoo.fr

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 22:05

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L'audience d'aujourd'hui a duré une heure, durant laquelle la défense a déposé plusieurs requêtes, en particulier une requête pour partialité contre  "l'expert" Haag et une autre demandant de réexaminer les preuves prouvant le manque de crédibilité du témoin repenti Klein .

 

Les audiences des 27.09 et 01.10 sont annulées. Les prochaines auront lieu les 8 et 10 octobre.

 

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 21:51

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LIBERTE POUR SONJA SUDER
de : #
dimanche 22 septembre 2013 - 12h04

 

Extradée de France le 14 septembre 2011 par Sarkozy/Fillon, membre présumée de l’opposition militante des années 70 et pour des faits datant de plus de 35 ans, Sonja Suder, 80 ans, est maintenue depuis cette date en prison préventive, en Allemagne. Inculpée sur la base d’un interrogatoire conduit dans des conditions s’apparentant à la torture et sur les déclarations d’un témoin de la couronne, elle est jugée à Francfort depuis septembre 2012.


Le premier interrogatoire, celui d’Herman Feilling en 1978, a duré quatre mois et a débuté au lendemain d’une amputation des deux jambes et de l’énucléation des deux yeux. C’est sous l’emprise de puissants analgésiques, morphine etc…et en état post traumatique profond que les policiers l’ont tenu à l’isolement total et ont rédigé cet interrogatoire qui sert aujourd’hui à incriminer Sonja Suder. Propos que Feilling a réfutés dès qu’il en a eu la possibilité.


Quant à Klein, l’autre témoin, condamné dans le procès de Vienne lors de la prise d’otages des ministres de l’OPEP en 1975, il a obtenu le statut de « témoin de la couronne » lui permettant de bénéficier d’une importante réduction de peine en échange de la dénonciation de personnes dont Sonja Suder.


Depuis 15 ans, ses différentes dépositions varient sur des points essentiels, et sa dénonciation de Sonja Suder comme ayant pris part à la logistique a été définitivement mise à mal le 13 août 2013 par un agent ex-chef-adjoint de la brigade anti-terroriste française. Cité au procès, il a déclaré que la photo de Sonja Suder sur laquelle Klein a prétendu l’avoir reconnue (en 1998, ce qui serait à l’origine de ses accusations ultérieures) ne lui a jamais été présentée


Ce sont donc les éléments essentiels de l’accusation portée contre Sonja Suder qui s’effondrent au fur et à mesure des audiences. Cependant Sonja S. est toujours en prison, la dernière demande de libération le 10 septembre 2013 a une fois de plus été rejetée.


Le procès se déroule à raison de deux fois par semaines et continuera sans doute jusque mi-novembre.


Devant l’absence évidente d’éléments probants, d’accusations qui ne sont étayées en aucune façon par des éléments de nature à en assurer la véracité, il est plus que temps que Sonja Suder soit libérée.


Ce que l’on peut nommer une « erreur manifeste d’appréciation » de la Juge Stock en charge de ce procès est désormais établi. Ce procès doit cesser immédiatement.


Nous exigeons la libération immédiate de Sonja Suder,


L’abandon de ce procès ainsi que de toutes les charges pesant sur elle.


14 SEPTEMBRE 2013


DEUX ANS DEJA QUE SONJA SUDER A ETE EXTRADEE EN Allemagne SUR DECISION DU CONSEIL D’ETAT.

 


DEUX ANS DEJA QUE SONJA SUDER, 80 ANS, EST EMPRISONNEE A FRANCFORT


Le Collectif Stopextradtions et linter ont décidé de marquer cette date en rappelant par une distribution de tracts informatifs et la pose de banderoles sur les grilles du Conseil d’Etat, que c’est au mépris des lois que celui-ci a émis un avis favorable à l’extradition de Sonja Suder et Christian Gauger, alors qu’en 2001 la chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Paris avait prononcé un avis défavorable à leur extradition leur permettant alors de résider en France.


L’application des nouvelles normes juridiques européennes a donc abouti à un déni de principes fondateurs du droit :


 Non rétroactivité des normes quand elles ne sont pas « plus favorables au justiciable »

 Principe de « l’autorité de la chose jugée », qui interdirait de revenir sur une décision précédente, ceci sur la base du principe que « nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits »

 Notion de « délai raisonnable » entre les fait reprochés et le jugement.


NOUS DEMANDONS LA LIBERATION IMMEDIATE DE SONJA SUDER

L’ARRET IMMEDIAT DE CE PROCES

 

www.stopextraditions.blogspot.comwww.linter.over-blog.com

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:31

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Isla de Lesbos, Grecia: Pancarta por la liberación de Sonja Suder

Imagen

 

La pancarta reza: Los Estados son los únicos terroristas. Libertad para Sonja Suder de 80 años.


En el contexto de la solidaridad internacional y de la lucha antiestatal y contra el régimen que no conoce fronteras, respondimos al llamamiento por la liberación de Sonja Suder.


 

Con nuestra pequeña intervención en el edificio universitario de la facultad de antropología, con nuestra pancarta en la fachada del edificio, como muestra mínima de solidaridad, queríamos recordar que cualquier represión estatal y cualquier triquiñuela del régimen contra el movimiento anarquista-antiautoritario en cualquier parte de la Tierra y, si se realiza, para todxs nosotrxs siempre es algo que nos afecta. Porque la lucha por la vida y la libertad no conoce (ni tiene por qué ) de fronteras.


Ni un paso atrás; ante el terrorismo estatal, levantamos barricadas ante lo que nos quiere esclavxs, ante lo que intenta comercializar nuestras vidas y lo que intenta destrozar nuestros sueños.


No nos daremos por vencidxs sin presentar batalla.

Hasta esa noche en que se demola la última frontera y la última prisión.
Hasta ese día en que, ni unx gobierne y ni unx sea gobernadx
Y no cometas el error de decir que somos pocxs, porque no lo somos y aunque lo fuéramos…
estamos determinadamente decididxs.

Estamos llegando…


Organización Anarquista Informal – Célula de Le

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:17

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Attaques en solidarité avec Sonja Suder

Dans la nuit du 14 au 15 septembre, l’agence interim ‘Randstad‘, située au début de l’avenue Carnot, a eu l’une de ses vitres fracassées.


Ce trou a été fait dans le cadre de la campagne internationale pour la libération de Sonja Suder, emprisonnée depuis deux ans au QHS de la prison de Francfort-Preungesheim pour différentes attaques à la fin des années 70.


Quelques nuits auparavant, « Liberté pour Sonja Suder » a été inscrit sur un mur du secteur et la banque ‘Crédit Agricole‘ – située en face du cimetière des Chaprais – a été attaquée à coups de pierres, laissant deux gros impacts sur la façade.


Pour Sonja et tous les insoumis de la domination !

Un noctambule indésirable

Transmis par mail, 19 septembre 2013

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 21:46

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Message d'un camarade

Je me permets de faire circuler et partager avec vous une pétition de soutien à Erri de Luca :


Erri est menacé d'être mis en examen en Italie à cause de sa prise de position contre la ligne de haute vitesse (TAV en italien) entre Lyon et Turin. 

Il s'agit, bien entendu, d'un projet coûteux, inutile et destructeur pour l'environnement. 

Quant à la participation de la France, elle coûtera aux contribuables 20 milliards d'€. C'est précisément le chiffre annoncé indiquant le manque à gagner pour la caisse des retraites d'ici 2050. Et qui est censé justifier la prochaine réforme. 

Le chantier du TAV est d'ailleurs devenu un véritable champ d'expérimentation des techniques policières et militaires les plus modernes de surveillance et anéantissement des opposants.

Pour les italophones :


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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2