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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 02:48
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Toutes nos vies se doivent d'être cohérentes.
Pour nous-mêmes

Mais surtout pour les choix
que nous avons faits
Qui pour certains deviennent orientation
Et qui constituent une option pour l'avenir.

Pour ceux qui lisent nos vies
Au travers de ce que nous avons fait et été
Et de ce que nous faisons et sommes.

Nous pouvons nous tromper
Mais nous devons le faire
en toute méconnaissance de cause
Parce que nous pensons vraiment
Faire pour le mieux.

Mais nous devons surtout chercher
A ne pas brouiller les repères
pour ceux qui nous suivent.
A prendre le temps de nos décisions.

A Joëlle trop tôt, bien trop tôt disparue.

Et à tous ceux qui sauront lire
ce que ces mots veulent dire.
















Cette carte a été réalisée par Bruno Baudrillart.
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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 10:23
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Ces vers trouvés au hasard d'une recherche sur les textes contre la guerre. Ces vers sont de Maïakowsi et relevés en juin 68 sur des feuillets sur les murs de Censier par l'auteur du site. Comment ne pas penser à les dédier à Martin. Et à Joëlle, à Bruno et à tous ceux d'entre nous qui ont disparu. Pour que nous puissions nous aussi dans la cohérence de nos vies pouvoir dire cela. linter

En quelque trou que l’on m’enterre je sais

que je suis digne d’être couché

avec ceux qui reposent sous le drapeau rouge.

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 09:30
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(D'un tableau de Grosz)

Un homme n'est pas égal à un homme
Un mort à un mort
Pour la société bourgeoise
Tous les moyens de communication
A son service pour stigmatiser les pays
Qui ne lui sont pas agréables
Tous les moyens de communication
Réduits au silence pour les pays à
l'exploitation desquels elle participe.

Morts du Tibet,
Morts de Palestine
Morts de l'exploitation
Morts de l'impérialisme.
Les uns utilisés et les autres tus

C'est toujours et depuis toujours
les puissants qui décident
S'appuyant sur nos sentiments pour les uns
Et les méprisant pour les autres.

linter

 "Avant tout, constatons le fait que les droits de l’homme, les « Droits de l’Homme » distincts des « Droits du citoyen » ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est-à-dire de l’homme égoïste, de l’homme séparé de l’homme et de la communauté." Karl Marx

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 18:35
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No 11, novembre 1984. Dernier éditorial avant arrestations. L'Internationale s'arrête momentanément.

Mais les combats révolutionnaires continuent et sont aujourd'hui aussi nécessaires que violemment combattus. Ils continuent parce qu'ils sont
l'identité des prolétaires, des communistes. Parce que le capitalisme a continué son oppression et la guerre impérialiste son oeuvre de destruction. Parce qu'il n'y a dans aucun réformisme un espoir.

Diverses dans leurs formes, tous éléments des fronts de lutte contre le capital, l'impérialisme, ces luttes peuvent encore aujourd'hui et certainement apprendre de ce journal,
qui, opiniatrement, au mépris de tout risque , a publié ces combats.

A Bruno Baudrillart, à Joëlle Aubron aujourd'hui disparus
A tous ceux qui luttent et ont lutté.

Pour lire les onze éditoriaux, pour lire (au fur et à mesure de leur saisie) les textes de combat publiés dans l'Internationale, une page est disponible sur le blog en permanence. Voir dans la liste en haut à gauche la page : "Le journal, l'Internationale 1983-1984".

EDITORIAL NO 11, novembre 1984

Développer, à partir d'une centralité politique, la lutte sur divers fronts apparaît comme une nécessité et une possibilité de la lutte révolutionnaire aujourd'hui.

Les nécessités du capital l'obligent en effet à avancer en Europe des projets de restructuration politiques, économiques et militaires, qui font apparaître plus clairement l'antagonisme pour les prolétaires.

Le rôle de l'Europe a été redéfini au sein de l'Alliance atlantique. A la fois "victime" (territoire nucléarisable dans l'enjeu du capital et "bourreau" (instrument du capital dans le monde), elle doit devenir une identité, une structure homogène à tous les niveaux d'exploitation et d'oppression.

Ces nouvelles nécessités qui se traduisent sur le plan économique par les restructurations, sur le plan policier par l'homogénéisation des polices et la nouvelle politique judiciaire (extraditions systématiques, isolement des prisonniers en lutte), sur le plan militaire par l'intégration atlantiste, font naître aussi la nécessité de lutter à tous les niveaux.

Ces luttes existent déjà et apparaissent en de nombreux points.

Qui aurait pu dire l'ampleur du mouvement sur le front des prisonniers? Qui peut dire l'ampleur que prendra encore la lutte prolétaire? Et, lorsque les révolutionnaires auront assimilé l'importance de la lutte anti-atlantiste, qui peut prévoir les possibilités d'une lutte contre les projets d'une Europe intégrée,

Aujourd'hui, trop peu de révolutionnaires ont assimilé la nouvelle stratégie impérialisme. Pourtant, elle est déjà au centre de l'action d'organisations comme "Action directe", de groupes comme ces militants allemands dont nous publions un texte sur la lutte dans les prisons et dont nous publierons un texte sur l'Otan rédigé pour l'InL'Internationale" dans notre prochain numéro.

Les luttes ne se développeront cependant de manière efficace que si elles se réfèrent à la centralité politique que constitue l'analyse et l'action des organisations communistes.

L'Internationale
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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 08:57
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Une page fixe est disponible sur le blog - liste en haut de la colonne de gauche - sous le titre : Le journal "L'Internationale " 1983 - 1984. Elle regroupe tous les articles du blog reproduisant les textes publiés dans ce journal : éditoriaux, éléments des dossiers, archives  - Vous y trouverez ainsi les textes, de l'époque, d'Action directe et d'autres organisations - au fur et à mesure de leur saisie .

EDITORIAL DE L'INTERNATIONALE nO 10, septembre 1984

De plus en plus, après la phase de déception-résignation qui a suivi en France l'après-mai 1981 à différents niveaux, se traduisant par un attentisme quasi-généralisé, les initiatives d'une reprise de l'initiative de la guerre de classe par les prolétaires organisés - antagonistes au système de destruction qu'est le capital - voient le jour un peu partout.

Car les prolétaires n'ont rien à attendre d'un régime qui ouvertement, dixit Charles Hernu au Figaro début septembre, se place de plus en plus dans le camp de l'Otan, et qui comme tous les membres de ce Pacte belliciste, restructure son économie dans le sens de la guerre anti-impérialiste et en vue de diviser, de briser la classe ouvrière pour mieux l'exploiter.

L'offensive de cet été d'Action directe, dont nous publions deux communiqués, se situe dans cette volonté générale de ne pas subir les plans de mort du capital des multinationales et des Etats à son service, elle exprime la continuité d'une organisation communiste que le pouvoir voudrait réduire à une bande de truands. Mais cette offensive, qui se place à un degré élevé d'organisation, cette capacité de porter des coups à des structures sensibles du parti de la guerre - Institut atlantique, ministère de l'Industrie, ministère de la Guerre (action contre le Bureau de recherche et de programmation), European Space Agency, UEO - n'est que la manifestation apparente d'une tendance générale du prolétariat à relever la tête et à se donner les moyens de sa libération.

Sur le front des usines, afin de contrer les plans du gouvernement et du patronat, divers regroupements, de nombreuses initiatives se posent aujourd'hui le problème de la reprise d'une offensive dépassant le réformisme et le carcan du consensus. Cela se traduit par un durcissement des luttes, par la multiplication des actes de sabotage et par une méfiance accrue envers les bureaucrates syndicaux.

Sur le front des prisons, les révolutionnaires et les prolétaires emprisonnés commencent eux aussi à reprendre l'initiative de la lutte. C'est le cas des révolutionnaires basques, des femmes de Fleury Mérogis, de cinq militants communistes en grève de la faim illimitée pour le regroupement et d'autres encore. A noter aussi, la réapparition de groupes extérieurs dénonçant l'univers carcéral et la "justice" social-démocrate.

De la résistance à l'action politico-militaire, l'heure est aujourd'hui plus que jamais à la reprise de l'offensive.  L'Internationale veut être l'outil de cette reprise de l'offensive de classe, en publiant toute expérience allant dans ce sens et ceci dans la perspective de l'organisation internationale de la classe. Car cette reprise de l'offensive est internationale, comme le montrent, entre autres, les textes des Cellules révolutionnaires, des Grapo, d'organisations révolutionnaires canadiennes ou portoricaines.

La reprise de l'offensive, cela signifie à la fois renforcer tous les niveaux de lutte, du plus élémentaire à l'organisation politico-militaire, sur le plan de l'analyse de la réalité par la méthode marxiste, sur le plan du lien avec les masses en lutte, sur le plan de l'offensive pour détruire ce qui nous détruit.

Pour l'unité de la classe dans l'offensive contre le capital des multinationales.
Dans une même lutte pour le communisme.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 10:32
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 (Il n'y a pas de photographie en une)

EDITORIAL DU L'INTERNATIONALE NO 9 (juillet 1984)


Ce numéro de l'Internationale, comme tous les autres, montre bien que l'enjeu essentiel aujourd'hui pour les communistes, c'est d'organiser la guerre de classe. Non pas la résistance passive, non pas la politique de l'autruche, non pas l'attaque partielle de secteurs isolés du système, mais la destruction du mode de production capitaliste - sous peine de reculer, de renforcer celui-ci, d'établir pour des décennies ou davantage, le règne de la barbarie sur la planète et au-delà. Cette guerre de classe, le capital l'a toujours menée contre les prolétaires n'hésitant pas à pratiquer génocides, exterminations massives de quartiers ouvriers, déportations ..., là où ses intérêts sont en jeu.

Il s'agit de reprendre l'initiative de l'offensive et de sortir de la phase défensive. C'est bien ce qui se passe partout malgré les apparences. Que ce soit au Guatemala, pays auquel nous consacrons un important article, aux USA, au coeur de la bête, la fraction la plus forte du capital multinational, en Turquie sous une dictature de généraux de l'OTAN, en Italie où les communistes combattants ont aussi prouvé leurs capacités d'offensive, en Guadeloupe, ou dans les prisons où des révolutionnaires mènent cette guerre avec les moyens dont ils disposent ouvrant un second front.

Partout, ces groupes de communistes prennent l'initiative dans la guerre de classe.

Et c'est bien ce que depuis octobre, l'Internationale essaie de montrer à la fois, instrument de lutte assumant un rôle dialectique unitaire au sein du mouvement révolutionnaire et dans le rapport entre celui-ci et le mouvement de lutte du prolétariat et aussi lieu de confrontation et de débats entre tous les courants organisés du mouvement révolutionnaire.

Bien sûr, il reste beaucoup à faire, nous avons eu à faire face à toutes sortes de difficultés pour ne pas tomber dans les pièges de la routine, mais nous pensons que le moment est venu de faire un premier bilan.

Nous avons page 2 et page 23 présenté un sommaire anlytique des numéros parus jusqu'au numéro 8 afin de faciliter une vision globale des textes parus. Ce bilan ne peut être seulement celui d'une équipe de rédaction, partie active du mouvement communiste, et c'est pourquoi nous invitons nos lecteurs à émettre leurs propositions pour le prochain numéro de rentrée à paraître vers le 15 septembre.

Quelques remarques seulement: il faut que nous précisions que divers textes et souvent ceux des dossiers ne sont pas l'émanation de la rédaction mais des documents que nous proposons à la discussion et qui ne reflètent pas forcément nos analyses mais qui présentent un intérêt pour la compréhension de certains secteurs de lutte. Nous aurions voulu ne faire paraître des textes que de groupes ou réalités que nous connaissons, que nous avons pu vérifier, cela n'a pas toujours été le cas. Nous nous efforcerons à l'avenir de présenter des dossiers plus précis.

D'autre part, l'une de nos difficultés essentielles réside dans la diffusion, il est impératif que tous les lecteurs sympathisants de l'Internationale essaient de contrôler dans la mesure de leurs possibilités la diffusion en kiosques et en librairies. En principe, les NMPP nous diffusent à Paris et dans les régions, du moins dans les villes les plus importantes, seulement il s'agit d'une entreprise contrôlée par Hachette-Matra et qui a forcément d'autres intérêts ... Il est donc essentiel de nous signaler les points de vente où l'on souhaiterait trouver régulièrement l'Internationale, cela vaut aussi pour les librairies militantes

Autre chose: nous avons essayé de publier en général les textes que divers groupes nous envoient, pour septembre, nous comptons ouvrir une rubrique "Front des usines - Front des quartiers" à la disposition de ces groupes, car toutes les tendances communistes peuvent s'exprimer dans l'Internationale afin d'en faire vraiment un lieu de confrontation.

Nous avons choisi de publier dans ce numéro les communiqués des offensives d'Action directe reçus avant le bouclage de ce numéro parce qu'ils nous paraissent être un élément essentiel au débat sur l'organisation des communistes dans les métropoles. Nous savons que le pouvoir essaie de nous mettre des bâtons dans les roues, notre siège social - le Jargon Libre - a été fermé plusieurs semaines, notre directeur de publication interpellé et emmené à la brigade criminelle, sans parler de menaces de petits nazillons, rien ne nous arrêtera et notre détermination sera d'autant plus grande si nos lecteurs contribuent à développer cet instrument de lutte qu'est l'Internationale.

Afin que l'Internationale devienne de plus en plus un intrument pour l'organisation des communistes dans la guerre de classe.
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 16:36
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EDITORIAL DU NO 8 DE L'INTERNATIONALE

(Juin 1984)

Aujourd'hui, les Etats européens, leurs appareils de propagande, veulent encore une fois nous présenter le capital comme une force de libération. Leur démocratie bourgeoise comme une alternative à la barbarie. Reagan est fêté en libérateur, lui qui s'y connaît en matière de débarquements. Nous n'avons pas oublié la Grenade, le plus récent dans une longue liste qui va du débarquement de la Baie des Cochons à ceux que préparent les USA au Nicaragua ou dans les forêts de la RDA

Ce qui n'est pas dit dans cette mascarade sinistre, c'est que le six juin 1944 n'a pas détruit l'essence du nazisme, le mode de production capitaliste, mais qu'intervenant au moment où l'Armée Rouge avançait vers l'Ouest, il s'agissait de la stopper le plus vite possible. De même qu'il fallait arrêter le développement des organisations composées de communistes de toutes nations appartenant à la résistance luttant en France. Il ne fallait pas que des peuples continuent à se libérer eux-mêmes comme le peuple yougoslave ou les partisans grecs que l'impérialisme occidental a écrasé en 1946. Le 6 juin 1944 n'est pas la fin de la barbarie mais le début d'une nouvelle phase de développement du capital sous la domination des USA. Ce n'est pas un hasard si le potentiel industriel allemand n'a pas été touché par les bombardements alliés mais si au contraire et délibérément de grandes concentrations ouvrières ont été rasées comme à Dresde ou comme un an plus tard Nagasaki et Hiroshima faisant des centaines de morts civils essentiellement ouvriers.

Aujourd'hui, l'impérialisme dominé par les USA menace directement tous les peuples, c'est ce que nous voulons démontrer par la première partie du dossier Nicaragua, ainsi que par la publication de documents secrets de l'OTAN.

Les autres textes de ce numéro et en particulier celui des Brigades rouges pour la construction du parti communiste combattant témoignent de la seule voie possible de libération: l'organisation internationale - politique et militaire - de la classe ouvrière, contre la restructuration, contre la guerre, dans le processus prolongé de destruction définitive de la classe des capitalistes.

Sur tous les fronts - aussi en prison où la lutte continue - partout : pour le communisme.
L'Internationale
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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 09:02
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EDITORIAL DE L'INTERNATIONALE nO 7

Encore une fois, nous publions essentiellement des textes tournant autour des thèmes restructuration et préparation à la guerre impérialiste. Cette restructuration étant d'ailleurs précisément conçue en vue de cette guerre.
L'élément central de ce numéro est constitué par le texte des Brigades rouges pour la construction du Parti Communiste Combattant, intitulé : "Les luttes de la classe ouvrière et la situation politique générale italienne", texte dont la publication intégrale se poursuivra dans le numéro huit de l'Internationale. Elément central parce qu'il réunit trois préoccupations, qui sont essentielles pour le développement d'une politique communiste: l'analyse marxiste de la réalité - la politique révolutionnaire pour la construction des organisations de masse - et la lutte armée en tant qu'élément de destruction matérielle du capital. Trois objectifs essentiels dans la phase actuelle, trois parties d'un tout car prendre isolément un seul de ses éléments, conduit nécessairement aux impasses de la théorisation abstraite de l'ouvriérisme abstrait du réel ou de la déviation matérialiste. Trois éléments en interaction qui nous semblent présents dans le texte de la "direction stratégique des BR pour la construction du PCC". Trois éléments que définissait aussi le groupe communiste Action directe dans le texte que nous avons publié dans le numéro quatre de l'Internationale. Trois points qui sont aussi au centre de cet instrument de lutte qu'est l'Internationale. Trois éléments qui ne peuvent être toutefois en interaction que dans une dynamique organisationnelle - c'est-à-dire dans la volonté concrète et réelle de construire l'organisation communiste dans le dépassement de tous les errements du gauchisme à l'autonomie dans la mise en commun des moyens de lutte.

Mais aussi dans le refus du défaitisme bien à la mode en France et qui conduit toujours à ne voir que les aspects réactionnaires de la réalité que ce soit au niveau de la classe ouvrière ou à propos du rôle de la répression et de l'Etat. Ces attitudes défaitistes ne voient aujourd'hui dans la classe que ses aspects les plus rétrogrades: corporatistes, usurpés par le révisionnisme, antijeunes et racistes au lieu de se poser le problème du lien aux avant-gardes et de l'action des communistes sur l'ensemble de la classe, en répondant à la conscience aliénée par une pratique de rupture avec le capital et au chauvinisme par une pratique internationale. Ces mêmes attitudes défaitistes se retrouvent dans une perception de l'Etat paralysante où seule est perçue la répression en oubliant de voir les structures étatiques dans leurs limites, c'est-à-dire en tant qu'instruments au service des multinationales et n'existant que par la volonté du capital et ses nécessités de valorisation. Nécessités que traduit bien la note décernée par l'horrible petit professeur Barre aux gestionnaires de l'après 10 mai 1981 à propos des restructurations dans l'industrie sidérurgique "ils ont fait ce qu'il fallait faire, ce que nous aurions fait". Car de gauche ou de droite, l'Etat capitaliste est d'abord et évidemment celui des intérêts des capitalistes, non une structure arbitrant la lutte des classes, mais un mode d'organisation antisocial régissant dans une structure donnée l'exploitation d'une classe par l'autre. Or dépasser le défaitisme, cela veut dire reprendre confiance dans la potentialité révolutionnaire de la classe et cesser de voir un Etat tout-puissant et omniprésent. Bien sûr dépasser ce défaitisme n'est possible que dans la démarche active, vers la classe et contre l'Etat du Capital.

Ce dépassement de l'esprit de défaite n'est possible que dans une perspective de dépassement de l'individualisme au sens strict ou au sens de petits groupes. L'Internationale veut aussi être un outil dont le but est de socialiser les pratiques et les expériences complexes et parfois contradictoires sans être opposées - existant à l'intérieur du mouvement révolutionnaire. Ceci est vrai en ce qui concerne les éléments les plus importants du mouvement européen: Br, RAF, Rz, AD etc. Mais ce n'est pas encore assez le cas de petits groupes qui ne s'adressent que peu à l'Internationale - cela se veut un appel.

Peut-être est-ce un aspect d'une autre attitude à dépasser l'attentisme. Attentisme étant défini par une soi-disant volonté "d'attendre" que les conditions objectives de la lutte se réalisent d'elles-mêmes avec le temps, oubliant que c'est l'Homme (les hommes et femmes) qui font l'Histoire et qui transforment la réalité. Attentisme qui peut avoir aussi la forme apparemment plus subtile de refus de voir évoluer la réalité des groupes communistes les cantonant à des schémas statiques du style "action directe, c'est toujours comme en 1980", oubliant les scissions et la priorité donnée à la lutte internatiole pour le communisme telle que la définit aujourd'hui cette organisation ; ou encore, les BR sont finies, écrasées par l'Etat, ne voyant pas que ce qui émerge aujourd'hui, c'est justement une organisation communiste capable de porter des coups cuisants à l'adversaire pour ne citer que Guigni et Hunt et en prise avec le mouvement réel du prolétariat métropolitain. Dépasser ces formes de l'attentisme, c'est aussi un préalable à une unification internationale des forces révolutionnaires, car ceux qui ne feront pas le pas, risquent de rester sur la touche, se situant eux-mêmes en dehors du mouvement réel. Car le seul dépassement possible de l'attentisme est de se lier dès maintenant aux expériences de luttes organisées, quitte à apporter des critiques, de l'intérieur de la structure de lutte, en participant au processus collectif d'élaboration de la ligne. Avis aux donneurs de leçons sur la touche ...

Dépasser défaitisme et attentisme, c'est la condition nécessaire dans la phase actuelle à l'unification internationale des tendances communistes en Europe de l'Ouest, processus concret possible seulement dans une dynamique collective.

Car il ne s'agit pas aujourd'hui de baisser les bras et d'attendre. Mener une politique internationale ne consiste pas à devenir des spécialistes de tel ou tel pays ou de faire de la "contre-information" ou du "soutien" aux mouvements de libération nationale ou un peu de tout en dilettante. Mener une politique communiste internationale, c'est aussi là où l'on vit, où l'on lutte, s'insérer dans une dynamique organisée pour le communisme en développant les trois éléments cités plus haut : l'analyse marxiste de la réalité, la politique révolutionnaire pour la construction des organisations de masse, la lutte armée en tant qu'élément de destruction matériel du capital, en apportant d'abord ses expériences, ses contacts, ses connaissances et en développant petit à petit dans un processus collectif, ce que l'on connaît moins par l'apprentisage réciproque. Pour nous, cela signifie aujourd'hui par rapport à la réalité "régionale" française, développer les pratiques possibles avec les avant-gardes du prolétariat métropolitain touché par la restructuration du capital, par définition en crise, parce que basé sur l'exploitation d'êtres humains conscients et aspirant à une Humanité vraie, donc toujours obstacles à la réalisation du capital. En mettant l'accent sur la réalité internationale du prolétariat exploité dans cette métropole: Turcs, Algériens, Sénégalais, Antillais, Français ou plutôt Lorrains, Bretons, Occitans, déracinés devenus tous enfants de la zone des déserts de béton des cités. Réalité internationale d'un prolétariat en lutte qui a les mêmes intérêts que celui de Milan, de Dusseldorf, de Barcelone. Prolétaire des métropoles, qui doit comprendre - et c'est là qu'interviennent aussi les communistes - qu'il n'est pas seul dans sa lutte, que la véritable Europe n'est pas celle des Parlementaires de Strasbourg, larbins au service des multinationales qui viennent de donner un brevet de démocratie à la Turquie en réintégrant dans leur sinistre assemblée les tortionnaires turcs - bons généraux de l'OTAN, mais celles des communistes développant le mouvement révolutionnaire en amenant ces prolétaires à profiter des expériences des autres foyers de lutte. La dimension européenne n'étant pas une limite mais simplement une entité recouvrant des similitudes et une homogénéisation que nous avons décrite par ailleurs dans d'autres numéros de l'Internationale. Réalité européenne déterminée par l'OTAN, cette machine de guerre à laquelle l'Etat français social-démocrate est de plus en plus intégré, restructurant jusqu'à son armée en vue de mieux répondre aux besoins de ce pacte belliciste, où l'on retrouve la diretion impérialiste des USA et comme alliés  de l'Alliance, l'Afrique du Sud et Israel. L'OTAN, pacte offensif dirigé par les USA dont nous décrivons certains aspects dans ce numéro. L'OTAN, comme forme militaire de l'organisation multinationale du capital, structure liée directement à l'étranglement économique de l'Europe par les USA en vue de les entraîner dans une nouvelle vassalisation économique et militaire.
C'est contre cette réalité qu'il importe aujourd'hui de s'organiser.

"Les communistes ne se différencient pas des autres partis prolétariens que sur deux points : d'une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir des intérêts communs à tout le prolétariat et indépendant de la nationalité; et d'autre part, dans les diverses phases que traverse la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent constamment l'intérêt du mouvement total." K. Marx
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 20:28

Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

En fait, le numéro 6 n'a pas de texte comme éditorial, seulement à sa une, cette photo et sa légende

Pour le communisme toujours.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 16:25
Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

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Une page sur le blog ( la liste des pages se trouve en haut de la colonne de gauche) est consacrée à l'Internationale.

Elle est intitulée "Le journal l'Internationale 1983-1984".


Nous y enregistrons:

. Les éditoriaux au fur et à mesure de leur saisie.

. Des textes militants et combattants diffusés à l'époque.

Vous trouverez ainsi sous le titre "Archives de L'Internationale - Textes Action Directe", les communiqués et documents publiés à l'époque "en direct" par le journal.

. Des éléments du dossier central inséré dans chaque numéro.

Nous y expliquons aussi le choix du titre du journal en référence à Rosa Luxemburg

Et y rendons hommage à Joëlle Aubron qui fut partie prenante du journal.

Pensez à la consulter. 
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2