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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 13:22
A propos des demandes de repentir, Georges a écrit cette phrase dans un courrier récent où il aborde ce problème et la demande préalable de repentir faite par l'Etat, en dehors de toute légitimité, puisque ce n'est pas une des conditions inscrites dans la loi pour les libérations conditionnelles:

"J'oserai ajouter à toute cette question en un mot: faire de nous un fait divers pour dédouaner la bourgeoisie de tous méfaits, voilà la fonction politique du repentir! C'est précisément ce à quoi nous nous opposons."

Georges Cipriani est comme ses camarades emprisonné depuis 1987. Il répond comme ses camarades aux conditions de la conditionnelle. Comme pour ses camarades, il est est important, essentiel pour lui, de rester politiquement debout. Comme pour ses camarades, il est essentiel que nous soyons attentif à sa libération.
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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 10:49
MANIFESTATION AU VINGT ANS D'EMPRISONNEMENT
DES PRISONNIERS D'ACTION DIRECTE
A ENSISHEIM.
 
Cliquez pour voir l'image en taille réelle ============== Ensisheim 02. 2006 Mots clefs: Ensisheim 02. 2006

Ensisheim, c'est là qu'est emprisonné Georges Cipriani. Georges écrit régulièrement et le blog publiera rapidement des extraits. Car Georges écrit son propre blog! En rédigeant quotidiennement ses réflexions.

(Photo sur le site Action directe)



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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 07:30
Ce texte de Georges devant le TAP alors que se décidait sa libération conditionnelle.
DECLARATION AU TRIBUNAL DE L'APPLICATION DES PEINES
(11.07.05 à 10:08Georges Cipriani). Sur le site action-directe.
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe :

Ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique.
Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
Il va sans dire que je me refuse à abjurer par là le devenir de cette Constitution et les projets politiques d'émancipation qui en étaient et en demeurent à la base ou s'en généreront. C'est à dire l'Avenir à chaque fois recherché et voulu par le combat contre l'adversité.
De fait donc, en vérité, abjurer serait abjurer cette Constitution de 1792 qui conserve toute sa validité et nécessité, qu'elle soit officiellement reconnue et célébrée ou non. Elle représente l'avenir et personne ne peut abjurer l'avenir ou en jurer.
Pas même moi, personnellement.
Quant à réaliser cet avenir, cela requiert des conditions objectives et subjectives dont je ne peux disposer seul.
Cela d'autant plus qu'il est évident que les condamnations, l'isolement carcéral et l'accumulation d'années d'emprisonnement visaient à handicaper notre pratique politique. A nous en castrer.
Je ne me voilerai donc pas la face et je dirai que ce calcul a pour autant réussi à altérer si ce n'est ma position politique idéologique, tout au moins ma possible pratique politique. Car on ne peut pas balayer d'un revers de main dix huit années ou plus d'incarcération.
Dix huit années d'incarcération qui pèseront d'autant plus lourds et seront déterminantes dans les prochaines années, que celles-ci soient des années de semi-liberté ou de liberté conditionnelle.
De fait, il est sur que le couperet de la prédétermination carcérale castre, tout aussi pratiquement et plus proprement que le couperet de la guillotine et que c'est un couperet dont on ne peut guère s'évader,
Significatif de tout cela, le fait même de m'engager dans une procédure de Libération Conditionnelle est un acte d'individualisation à rebours de toute perspective et projet révolutionnaire collectif et vous le savez si parfaitement que c'est bien pour cette raison que vous faites de cet acte, répété à l'infini, le fil d'Ariane de ce labyrinthe procédural voué à la recherche de la liberté - où garderait-on dans tout ce dédale le loisir, l'idée même de révolution à l'esprit ?
Si la prison ne tue physiquement, elle doit pour le moins annihiler concrètement et à jamais et c'est là votre présupposition - votre témoin : l'inhibition même du requéreur d'une Libération Conditionnelle.
Pourtant, il n'en demeure pas moins et cela résume toute ma position politique, que pour moi la Démocratie est le gouvernement du peuple en armes, comme en témoigne 1945, et par là le principe même de mes conclusions.
Et même si la vérité n'appartiens pas nécessairement aux armes, le principe est lui néanmoins essentiel pour la démocratie et sa légitimité.
Aujourd'hui donc, en considération du hiatus entre ma pratique et mes idées, c'est bien comme prisonnier politique que je suis devant vous.
Ainsi, noir sur blanc, à la question de savoir si je serais prêt à retourner à la clandestinité à ma libération, je ne veux pas y répondre favorablement mais par la négation car, avec mon vécu carcéral, je ne suis pas prêt à retourner en prison. Or, dans une telle démarche, aller en prison est le minimum à quoi l'on doit être prêt - expérience à l'appui.
Avoir à vaincre la prison, avoir à prendre les Bastilles  - tel est le niveau auquel j'ai été renvoyé depuis lors.


Georges Cipriani.Prisonnier Politique d'Action Directe

Maison Centrale d'Ensisheim, le 16.06.2005


Adjonction : *L'Article 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de l'An I, édicté le 26 Juin 1793, proclame notamment :« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs».
 

 
          
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 10:09
Textes de Prison
Disponible sur le site action-directe
LA GUERRE DES CIVILISATIONS : UNE AFGHANISATION DU MONDE !

Pour nous sauver un jour, il nous enferme...
et nous domestique, toujours.

Messe sereine, martyrs explosés, La Mecque envahit, Florence Aubenas souriante, Madrid en pleurs, Manhattan terrassé, Sans Domicile Fixe récalcitrants, O.N.G., Emmaüs, Femmes seules , ces quelques éclairs de frivolité dans un regard et tous ces instants de quotidien qui s'étemisent n'ont‑ils pas en commun un voeux de salut ? ‑ des théologiens Sud‑Américains diraient une aspiration à la libération... et pourtant, et pourtant.
 
 En‑fait, si ‑dixit Bush‑ il existe véritablement une guerre des civilisations, elle est bien celle de la coalition islamico‑chrétienne contre tous et toutes les damnées de la terre qui dérogent à la pensée monothéiste et ses représentations cléricalo‑spirituelles et politiques. Damnées qui cherchent par leurs propres réflexions et actes à donner un sens à leurs vies ; débouché diraient certains ‑ un sens qui déborde la seule image autorisée et permise pour la compréhension du monde par toutes les confréries religieuses ‑du Vatican à La Mecque‑ et de leurs succursales politiques ‑de la CDU à l'UMP ou au P.P.ou encore entrepreneuriales ‑comme Westinghouse ou Microsoft‑, l'image de ce dieu suprême: Dieu et Allah réunis, cet Intelligence Design s'autorisant toutes les rationalités et tous les crimes dans l'organisation de la violence sociale ‑notamment capitaliste‑ qui brime et pollue la terre et le ciel, le monde et la vie de chacun et chacune.
  
Monde où tout un chacun doit être, pour être sauvé un jour, domestiqué et enfermé pour toujours, par la volonté d'un prochain, éternel sauveur : ce Jésus aux sacro‑saintes périgrénations et qui ne sue et ne pue jamais l'effort et le travail... si ce n'est par le sang versé à ses pieds et pour sa gloire.
 
Ce prochain voué par la grâce de l'image à être sauveur ou domestique.
 
 On ne peut pas comprendre le monde d'aujourd'hui si on ne lui donne pas pour compte et solde de toutes analyses une image ‑ une image pour sortir des différentes abstractions exaustives, textuelles et individuelles permises et pour rentrer dans la polémique et le débat qui sont seuls constitutifs possibles de concrétisation de cette image...
 
C'est en dire le potentiel critique et sanglant, puisque nous sommes à l'époque de la révolution numérique qui a sorti le capitalisme mondial du marasme amorçé des Trentes glorieuses et a permit la mondialisation des élites et de leurs modes de vie et de penser par l'atomisation rampante ou fracassante des solidarités villageoises et préurbaines ancestrales comme de leurs économies vivières et post‑artisanales ‑ ainsi faut‑il à un monde de la globalisation de l'économie de marché une croyance ‑certains parleront d'idéologiedominante et universelle porteuse de futur.
 
Une croyance qui concentre et sacre chacun et chacune comme consommatrice et consommateur en biens matériels d'une pensée unique, pertinente et rationnelle et fasse ainsi des nués de consommateurs et consommatrices les troupes actrices de son imposition au ciel comme sur terre et dans l'espace.
 
Le capitalisme sans religions et pensées monothéistes adverses ne serait‑il pas d'ailleurs comme la terre et les mers sans sel ?!
 
Ainsi, aux élites dominantes du Nord et à leurs domestiques : le christianisme, et aux élites émergentes du Sud, auréolées de la décolonisation : l'Islam, cette terre de bienfaits fait de malfaits pour domestiquer un temps les flots d'exclu(e) du bonheur des luttes de décolonisation réalisées ‑n'est pervertie que ce qui était/est pervertisable d'ailleurs-
 
Flots de déshérité(e)s et d'exclu(e)s ne trouvant plus de salut depuis les années 60 que dans l'émigration massive n'importe où et à n'importe quel prix ‑ ce que d'aucuns nomment en France immigration, au mieux choisie, et bienfaits de la présence française Outre‑Mer et cela sans que jamais de part et d'autres ne soit évoquer et critiquer la mission de christianisation remplie par les « pères blancs » et les soeurs « saintes‑ni‑touche » : mettre à disposition des entreprises une main d'oeuvre serviable et corvéable à moindres coûts ici, à domicile, et un vivier électorale pour la gauche et l'extrème‑gauche de l'intégration institutionnelle pacifique et pacificatrice... Et sans oublier les « majors » de l'économie parallèle et souterraine qui sont chargés de relayer et d'organiser la domestication des déshérité(e)s ayant émigré(e)s d'un continent à l'autre, d'un pays à l'autre ‑ comment et pourquoi s'étonner alors que des gamins brulent des voitures, de la guerre du tous contre tous et toutes, du capitalisme jusqu'à ses ultimes conséquences et de la domestication par la religion et la pensée monothéiste en résultant, puisque le choix du refus en quelques points que ce soit est exclusion et damnation...
  
C'est bien en cela que l'image qui caractérise au plus prêt le monde de ces 25 dernières années se laisse au mieux dessiner par le terme d'Afghanisation du monde ‑ ainsi, dans quelques pays que ce soient où un regime progressiste a accédé au pouvoir, d'une façon ou d'une autre, légale ou illégale, que s'eut été à Kaboul en 1978, ou au Nicaragua, puis dernièrement au Vénézuéla, un tel régime s'y est rapidement confronté à l'alliance conjuguée des forces du marché, aux mains des Multi‑ et Transnationales, avec les différentes confréries religieuses, islamistes ou chrétiennes en place, et leurs troupes de chocs, War‑lords, Talibans, Contras et autres paramilitaires de tous bords, à chaque fois armés, soit directement par les USA et les Monarchies Pétrolifères, Iran y compris avec North et l'Iran‑Gate, ou bien soit soutenues en sous‑main par les instances Européennes, notamment Allemandes et Françaises, comme dans le dépeçage de l'ex‑Yougoslavie et l'installation d'une base active de la domestication religieuse en Bosnie pour l'Europe de Sud, troupes qui, une fois le conflit stabilisé par un changement de régime politique et l'acceptation de l'économie de marché ‑capitaliste et « social », s'entend bien‑, ont à chaque fois été relayées par les troupes régulières d'une des alliances militaires internationales existantes, à commencer par l'OTAN, là où ce fut possible, et sous le couvert autorisé ou non de l'ONU. Et alors que le summum de ces changements pacifiques de régime politique aura été atteint par le boycott électoral des forces réactionnaires coalisées pour faire échec aux vélléités de légalité des régimes progressistes et les avaliser ainsi comme dictature intolérable et insupportable, comme on se doute qu'un régime progressiste peut l'être pour des forces réactionnaires ‑ boycotts relayés par le soutien militaire des USA, comme ce fut le cas au Nicaragua, et prétexte à l'ONU pour imposer ses propres règles législatives, comme en Afghanistan, et dont l'on peut se demander quels développements s'en induiront en Amérique du Sud, après son dernier épisode au Vénézuéla.
 
Et à propos de ce pays, surtout quand un Chavez promeut Jésus comme premier socialiste... certainement nécessaire à la pensée monothéiste dominante et ses apôtres pour enterrer et endiguer le danger ‑déjà‑ communiste de Sparcatus et des esclaves insurgé(e)s contre la Rome impériale et paienne de leurs maîtres...
 
Ou comme l'aurait dit Hegel, l'esclave se doit de trouver sa plénitude dans la servitude de son maître au ciel et dans sa propre servitude à ses chaînes de mortels, car il n'est sinon qu'un damné(e) pour l'éternité ‑et qui et pourquoi voudrait se vétir d'un tel rôle ?
 
Il va donc s'en dire que, selon notre optique de déshérité(e)s, d'incarcéré(e)s et d'Athée(e)s, cette Afghanisation du monde ne vise qu'à imposer une conception monothéiste de la vie par des forces politico‑religieuses‑entrepreneuriales hétéroclites dont le but, au‑delà de toutes les apparences de divergences et de rivalités, est bien de (re)domestiquer toutes les damnées et damnés de la terre qui se sont approprié(e)s certains des résultats des révolutions industrielles et technologiques comme de la mondialisation et sa globalisation pour subvertir et critiquer ‑même violemment en cherchant à l'abattrel'oppression et l'exploitation les emmurants et abîmants à jamais leurs espoirs et leurs moeurs, leurs joies et leurs amours comme leurs peines; bref, leurs vies même.
 
La domestication monothéiste visée est bien d'éradiquer la critique et la résistance exprimaient par les damné(e)s face aux méfaits du capitalisme et de sa pensée unique en éradiquant et en domestiquant les damné(e)s eux‑mêmes à défaut de pouvoir en résoudre les dégâts collatéraux.
 
Dégâts collatéraux résultants des bienfaits de son système et à défaut de pouvoir résoudre la violence de la nature causée par les catastrophes indomptables qui pèsent et ont toujours pesées depuis l'éternité des temps et pour tout son futur sur la pensée monothéiste et religieuse.
 
Bref, à défaut de dompter la nature et la terre, le ciel lui‑même, cette pensée se fixe de dompter les hommes et les femmes, dès le plus bas‑âges, par une organisation de la violence sociale pour régir la société et affronter la violence de la nature ‑ on voit avec quels résultats à chaque séisme, sunami, ouragan, famine et face à la démographie mondiale galopante.
 
Et tout cela, puisque la première nature de la nature est bien le genre humain qui c(r)oït et b(r)oit, dans la mesure même de son existence. Les hommes et les femmes concrêts et les rapports sociaux qu'ils développent et vivent, par lesquels ils civilisent et se civilisent comme nature dans son environnement ‑ et à ce propos il est autant évident qu'aucun projet écologique politique sérieux ne sera en capacité d'apporter de solutions environnementales sans toucher aux rapports sociaux d'exploitation et d'oppression existants actuellement que, simultanément, toutes les instances monothéistes gouvernantes ne seront jamais disposées à laisser s'épanouir des solutions écologiques qui remettraient quelque soit peu en cause les rapports sociaux qui organisent la violence de la nature aux profits des élites monothéistes gouvernantes. A commencer par le Vatican et son interdit sur les solutions de contraception dans les pays sous‑industrialisés où chaque enfant est avant tout deux bras rénumérateurs avant d'être un ventre à nourrir et une bouche qui ait voix au chapitre.
 
De fait, la nature a toujours été une entreprise rénumératrice, hier comme aujourd'hui, et sa violence prétexte à toutes les violences sociales organisées par les Maîtres du Monde.
 
A un tel point, c'est donc un devoir de s'interroger sur les raisons pour lesquelles l'Afghanisation du monde s'est dressée sur le cadavre de la bi‑polarité et a réduite en cendres l'Union Soviétique qui, après un conflit le plus sanglant de toute l'histoire et à peine 4 décennies plus tôt, appartenait encore a ces maîtres du monde et éblouissait de ses sciences et de ses arts, de ses clichés et de ses conquêtes spatiales, la majorité des déshérité(e)s du Monde.
 
S'interroger car, il ne peut faire de doute que la paille de la domestication ne pouvait qu'exister à profusion et sèche à souhait en Union Soviétique pour s'embraser et mettre si vite le feu à une plaine si vaste en regard du temps historique de sa diffusion sur les différents continents d'Est en Ouest, d'un bout à l'autre de l'ancien camp socialiste.
  
On ne peut donc s'interroger sur l'Afghanisation du monde sans s'interroger sur les erreurs de Staline et des responsables soviétiques à l'apogée de la seconde guerre mondiale. Et par là, sur les poutres, la charpente préexistente du capitalisme dans les théories socialistes en vigueur (aussi maintenant) et les diverses idéologies qui en résultent. Et notamment sur la vigueur de la pensée monothéiste et son idéalisme orienté au supreme sauveur qui continu à faire foi en ses miettes et Partis.
 
Ainsi, en regard du développement historique depuis 1945, il est possible de dire que les dirigeants soviétiques autour de Staline ont commis au moins trois erreurs essentielles au profit de la domestication monothéiste et de l'afghanisation du monde :
 
l.) Avoir sous‑estimé les capacités et les ressorts de la démocratie électoraliste « petitebourgeoise » et ses mécanismes d'institutionnalisation et d'intégration de la lutte des classes au fur et à mesure de la propagation de l'atomisation des rapports sociaux ;
 
2.) Avoir sur‑estimé les développements (socialistes notamment) de la décolonisation, de ses luttes, et de ses aboutissements fomentés par les élites du Tiers‑Monde et du monde occidental ;
 
3.) Avoir mésestimé le christianisme et par là ses capacités de propension en mésestimant la pensée monothéiste et sa persistance dans les théories socialistes comme sa nuissance pour l'autodétermination et l'autogestion des déshérité(e)s, pour leur propension à se prendre en main et à organiser comme à vivre leur vie de damné(e)s de la terre en dehors de l'attente en un quelconque sauveur qui, pour les sauver un jour, les enferme et les domestique toujours.
 
Bref, il est donc évident que par l'articulation de ses trois erreurs entre elles et leurs effets, les dirigeants soviétiques ‑qu'ils l'aient voulu ou non‑ ont objectivement joué lejeu des USA et du capitalisme mondial ‑ne serait‑ce d'ailleurs aussi que par le développement des forces productives qu'ils mirent sur les rails de l'exclusion/inclusion du bloc de l'Est au marché mondial (la RDA n'était‑elle pas déjà à fin des années 70 le 13 ème membre de la Communauté Européenne!?!).
 
 Le reste, de l'intervention en Afganistan en 1979, de l'arrivé de Gorbatchev en 1985 et du lancement de la Pérestroïka et de la Glasnot, de l'effondrement du mur de Berlin en 1989 et de la dissolution du bloc de l' »Est » ou de celle de l'Union Soviétique en 1991, jusqu'à la réémergence des religions mettant les citoyens et les citoyennes soviétiques a raison dans les rails du capitalisme mondial, n'aura été qu'une suite logique à ces trois erreurs essentielles. Logique qui pérénissait la (re)domestication des exproprié(e)s soviétiques et l'Afghanisation même de l'ancienne Union Soviétique et dont la Tchechenie est l'épiphénomène le plus connu, évident et médiatisé... et pour cause...
  
Ainsi, 60 ans plus tard, on sait maintenant ce qu'il en est advenu de ces erreurs : les élites issues de la décolonisation ont proliférées, se sont stabilisées et ont été même et surtout jusqu'à adopter la démocratie électoraliste dans les coins les plus reculés et elles n'aspirent toutes plus qu'à une chose : à ce que les déshérité(e)s qu'elles contraignent à émigrer d'un coin à l'autre de la planète servent à inclure leurs économies au marché mondial ; que ces déshérité(e)s sentent, pensent et agissent tous et toutes tant qu'ils et qu'elles sont que dans une religion, dans un Dieu et une pensée commune qui les réunissent dans la domesticité et les sauvent de la damnation ‑ car allez donc savoir ce que se figureraient des damné(e)s comme solution de libération... quand on voit leur propension aux martyrs, et aux sacrifices pour s'assurer une maigre survie quotidienne...
 
Les erreurs des dirigeants soviétiques n'ont bien sur pas épargné le mouvement ouvrier, le prolétariat et ses organisations syndicales et politiques à travers le monde et notamment en Europe de l'Ouest.
 
Et c'est ce dont il faut tenir compte pour comprendre pourquoi et comment les tenants de l'Afghanisation du monde, ici, sont prêts à tous les conflits pour réprimer la subversion de la pensée monothéiste, de ses représentations et de ses représentants politiques, par les damné(e)s de la terre, ces déshérité(e)s, athée(e)s et matérialistes en herbes qui déjà, en 1848, firent dire à Victor Hugo : « Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent » (Les Chatiments).
 
Ici, en France, bien sur, où les gauches institutionnelles ont constamment louvoyé entre intégration à la démocratie parlementaire, soutien appuyé à la culture des élites de couleur jusqu'à la glorification de leurs relents de tribalismes, de communautarismes et de traditionalismes, intégrables à la glorification de la servitude ‑ et d'ailleurs ne faut‑il pas que l'esclavagisme qui est propre à la pensée monothéiste ait la vie dure pour que parmi ses causes reste dissimuler l'implication des chefs tribaux et patriarcaux noirs qui vendaient leur progéniture et leurs prisonniers aux esclavagistes blancs qui auraient été bien incapables sinon d'aller leur passer les chames de l'exil par eux‑mêmes et surtout sans avoir été précédés par les missionnaires civilisateurs chrétiens et leurs prêches à se plier de soi‑même à la servitude et à la domesticité moderne d'aujourd'hui pour se libérer des chaines de l'esclavage... et n'est‑ce pas l'esclavage qui se perpétue au nom du génie de la négritude avec les excisions des fillettes ? !
 
Un silence, de la part des gauches institutionnelles, sur cette réalité et sur l'histoire de la pensée monothéiste, qui y prédestine, accompagné simultanément par le mépris et le rejet de tous les déshérité(e)s et révoltés n'adhérant pas au « prêt à penser « de la domestication de gauche et qui sont directement dérivés du christianisme de toujours. Comme de même, le rejet et le mépris pour ceux et celles rejetant cette domestication en ayant embrasser la cause des opprimé(e)s et des damné(e)s par un engagement pour un communisme athée et combattant et qui ont du le plus souvent se résoudre à être les marginalisés et les oubliés de l'histoire pour lutter et survivre...
 
Et en vérité, si, ici, la domestication de gauche a été tenue en échec dans ses prêts à penser et à agir durant les trois dernières décennies, ce fut bien sous les coups des hordes de prolétaires et d'étudiants se découvrant déshérité(e)s et battant en brèche et en musique avec Mai 68 et l'essort de la société de conosmmation leurs destins individuels à la soumission programmée au christianisme ‑ une insoumission spontanée débordant toutes les institutions et leurs Partis et organisant leurs luttes pour se prendre en main, défendre l'intégrité de leurs ventres et se réapproprier réflexion, sexualité et vie
 
Que cette résistance ait été épanouie par l'organisation diffuse des luttes ou par la lutte des organisations illégales du combat d'émancipation jusqu'à la stratégie de lutte armée a tenu les maîtres à penser et une afghanisation de l'Europe de l'Ouest jusqu'à présent à distance. Pourtant, petit à petit, ici aussi, clergés, pape et imans pointent leur nez sous divers prétextes et, accompagnés des divers clercs des gauches et extrème‑gauches institutionnelles, n'hésitant pas à élever la voix et à prêcher la bonne parole des monothéismes pour préserver les âmes saintes de la damnation et des damné(e)s et en s'inflirtrant dans le moindre espace disponible. Ainsi, de la télé aux cités, des lieux de vélléigiatures aux prisons, des ateliers clandestins aux marchés résonnent les appels à la servitude lancés des églises et des mosquées.
 
Partout, insidieusement, les éducateurs en servitude vous disent ouvertement ou par allégories et à renfort de voix de presse si nécessaire ‑comme avec l'interview de Regis Schleicher dans le quotidien « Libération » du 22.10.2005.‑ quoi et comment bien penser, bien sentir, bien agir et ne surtout pas faillir et comment être en prise avec la réussite ‑ bref, quitte à démasquer leur domestication, ils sont dans l'urgence de la diffuser et d'excommunier les damné(e)s.
 
Et ce sont bien là aujourd'hui ici les prémisses de cette afghanisation du monde qui n'attend que la moindre occasion pour se répandre en guerre des civilisations par la domestications des damné(e)s de la terre et du ciel, de ces trop matérialistes, jouisseurs, hédonistes invétére(e)s, athée(e)s et autres affabulateurs mystiques qui foulent aux pieds et dansent jour pour jour sur les lois de Dieu, le suprême cliché, et le besoin matérialisé absolu de rationalité propre à chacun et à chacune de ses croyants ‑ tant il est vrai que la planète et sa matière constitutive et environnementale seraient bien trop extraordinaire à des biens pensants sans Intelligence‑Design pour en saisir les secrets et les mystères... ou plutôt, les masquer pour un temps encore.
 Les prémisses de l'Afghanisation des esprits, des moeurs, des pratiques, ici, ce n'est pas seulement la querelle faite à Darwin, c'est surtout par là ‑aussi avec celle‑ci‑ la remise en question d'un mode de vie et de subversion de la société de consommation par les damné(e)s de la terre ‑ une subversion intolérable pour les maîtres du monde pris dans la contradiction d'une nécessité à la mondialisation des économies pour étendre leurs pouvoirs et gagner de l'argent et l'utilisation que les damné(e)s de la terre font partout de la globalisation capitaliste pour s'émanciper des servitudes tribales et patriarcales qui les oppriment et les avilissent ‑ et c'est bien dans cette contradiction que surgissent et agissent partout les religions et leur mission civilisatrice d'élévation à la pensée unique et monothéiste : ce cliché d'un Dieu que chaque damné(e) doit porter au fond de son coeur et qui lui permettre peut être un jour la célébrité sanctifiée d'apparaître sur le cliché numérisé du futur... En bonne place à la télé d'abord, et au côté de Dieu toujours ‑ nous sommes là de plein pied dans l'Afghanisation du monde et la guerre de civilisation voulue par les monothéismes contre les damné(e)s de la terre.
 
Mais puisque la perspicacité est la toute première arme des opprimé(e)s et des révolutionnaires, nous ne sommes nécessairement pas désarmé(e)s dans cette guerre‑ci non plus.
 
Quant à la ligne de conduite à y tenir, Albert Goullé, damné parmi les Damné(e)s, condamné par contumance pour sa participation à la Commune de Paris de 1871, nous en donne à travers le temps le secret pour mémoire avec ce qu'il écrivit aux Juges chargés des poursuites : « Ne me reconnaissant point criminel, je tiens à ce que vous ne puissiez pas me supposer repentant et m'infliger la flétrissure de votre pardon. »
 
Les plus simples pensées font les plus grandes causes.
  
Ainsi compte‑t'il parmi les « âmes » (re)belles, nobles et damnées et qui ne jugent pas par Dieu que seuls les Dieux ont le droit de tuer... même par inadvertance... pour s'insurger contre toute domestication et servitude, même avec et par les armes contre les Maîtres et oppresseurs du Monde.
 
 Où que ce soit : cloner servitude et domestication comme progrès sur le cadavre de l'esclavage, voilà à quoi tient le projet ‑c'est‑à‑dire, l'état d'esprit‑ impérialiste actuel pour assurer la pérennité de sa pensée monothéiste dominante comme pour y gagner des consommateurs, et ce qu'il faut comprendre comme Afghanisation du Monde.
  
L'esprit pionner, le fusil et la bible en mains, Bush est bien le texan des clichés, maître à penser d'Al Quaida.
 
 
Oser lutter, oser vaincre...
 
 Georges Cipriani
 Prisonnier Politique d'Action Directe
 Maison Centrale Ensisheim, le 06.01.2006.
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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2