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L'Internationale

L'Internationale, 1983. Le premier numéro d'un journal paraît, qui reprend le titre de celui publié en 1915 par Rosa Luxemburg - emprisonnée - alors que s'affrontaient les peuples entraînés dans la plus grande des boucheries par le capitalisme, l'impérialisme, et alors que s'étaient ralliés à celle-ci les partis de l'Internationale. En 1919, ceux-ci mettront à mort celle qui avait résisté et qui pour cela avait été emprisonnée. L'internationale 1983 comptera 11 numéros, avant de devoir s'arrêter momentanément : Il témoignera de luttes - et certains qui menèrent ces luttes sont encore aujourd'hui emprisonnés. Il réfléchira à l'évolution du capitalisme - et cette réflexion reste toujours aussi nécessaire. Le blog linter est la chronique d'un journal, c'est par là même la chronique des luttes menées alors, cela pourra être aussi la chronique de luttes menées ... aujourd'hui.

      

       SONJA SUDER EST LIBRE         Procès C. Gauger, S. Suder: Une page pour s'informer 

   PALESTINE - Une carte à ne jamais oublier

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Aux camarades, visiteurs du blog, bienvenue ...
Aux camarades qui viennent de rejoindre le blog, bienvenue. A ceux aussi qui lui rendent visite à l'occasion, bonjour. Le combat n'est jamais un échec, s'informer est déjà un pas vers la conscience. L'ordre et la sécurité ne sont pas le désir de tous, s'aliéner par tous les moyens de la société d'aujourd'hui ne nous intéresse pas. Nous ne cherchons pas à exploiter l'autre. Nous ne tournons pas la page des combats passés, ils sont partie de nous. Et chaque mot que nous lisons, chaque image  que nous voyons, contribue à nous former. Nous ne sommes pas dupes. Nous sommes solidaires. Nous chassons les chasseurs d'enfants. Et nous sommes  le jour face à la nuit sans cesse renouvelée de la violence et de l'oppression. Il n'y a pas d'âge pour la révolte. Et 68 rejoint l'esprit de la Bastille de ce 6 mai où les pavés ont su de nouveau voler. La révolte est une et se rit de toutes les différences.

Pour tous ceux qui viennent sur ce blog, qui font "la route des insoumis" que décrit Nathalie, qui sont et seront les révolutionnaires de demain dont parle Jean-Marc, qui se reconnaissent ce droit à l'insurrection que revendique Georges. Pour chacun, ce collage de Joëlle, mieux qu'un bras d'honneur, à tous ceux qui sont ce que nous refusons.

La queue de la baleine, Nathalie, nous ne la lâcherons pas!

Archives

Joëlle Aubron

Sur ce collage, un poème. linter
C'est l'automne, et ce n'est pas l'automne,
Ces femmes qui marchent
Des combattantes?
Des femmes qui marchent?
Vie de tous les jours ou vie d'exception?
Guerre d'Espagne,
Journées d'après occupation?
Journées d'après l'occupation?
La vie est simple
comme l'est souvent le combat

Entre l'or du feuillage
et le noir et blanc de la vie
Cette image sensible

Georges lors d'une audience devant le JAP en 2005
En tout premier lieu, du fait qu'il va être question ici de mes inclinaisons politiques et de mon évolution depuis 1987 au sein du monde carcéral, je tiens à faire une déclaration de principe : ainsi, conformément à la Constitution de la République française de 1792, repris par l'Article 35 du 26 Juin 1793 *, stipulant un droit à l'insurrection, qui a servi à Valmy pour sauvegarder et étendre la révolution, qui a servi en 1871 avec la Commune de Paris contre l'occupation Prussienne, qui a encore servi en 1940 contre l'occupation national-socialiste allemande et la collaboration pétainiste française, et pour encore servir concrètement après 1968 dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avec l'insurrection armée larvée et latente contre chaque Etat capitaliste en place et contre l'OTAN ; une Constitution qui après avoir servi depuis son avènement de réfèrent à la plupart des peuples de par le monde pour se libérer des différents maux entretenus que sont, soit l'occupation étrangère, soit l'oppression de classe, soit l'exploitation de l'homme par l'homme jusqu'à l'esclavagisme, leur a ouvert une perspective politique. Et dès lors dans l'assurance qu'elle restera de même une référence au futur pour tous les peuples épris de Liberté, d'Egalité, de Fraternité et de Démocratie, conformément à cette Constitution de 1792 donc, je me refuse à abjurer ces moments historiques comme je me refuse à abjurer la stratégie de Lutte Armée pour le communiste, qui en est une expression particulière.
(
Georges Cipriani  MC Ensisheim, 49 rue de la 1ère armée 68 190 Ensisheim)


Jean-Marc dans une interview en 2005

C'est la question centrale (la question du repentir) depuis notre premier jour de prison. Et c'est le pourquoi de nos condi­tions de détention extraordi­naires, des restrictions actuelles sur le droit de communiquer ou de la censure des correspon­dances. Dans aucune des lois de l'application des peines, il n'est stipulé que le prisonnier doit ab­jurer ses opinions politiques. Mais pour nous, certains procu­reurs n'hésitent pas à affirmer que les revendications du com­munisme impliquent une récidive. Je sais bien que si nous nous repentions, nous serions soudai­nement adulés par la bonne so­ciété, mais ce n'est pas notre vi­sion de la responsabilité poli­tique. Notre engagement n'est pas à vendre ni à échanger contre un peu de liberté.
(Jean-Marc Rouillan 147575 Cd des baumettes, 230 Chemin de Morgiou Marseille Cedex 20

Joëlle à sa sortie le 16 juin 2004
Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses :
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.
La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.
La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

Nathalie, en février 2007

Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance.

15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 17:26

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rancillac-meinhof_12.jpgsérie d'oeuvres de Rancillac "A la mémoire d'Ulrike Meinhof"

 

(A voir le site de Bernard Rancillac)

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 22:17

 

 

 

Haillicourt

Carrefour Market en grève !


Tout un symbole ! C’est au coeur de l’ancien carreau de la fosse 6 où, jadis, le philosophe engagé Jean-Paul Sartre était venu s’inquiéter des conditions de travail des « gueules noires » sacrifiées sur l’autel de la rentabilité, que les salariés de l’enseigne Carrefour Market ont débrayé, ce samedi, à l’appel de la Fédération du Commerce de la CGT.


Drapeaux rouges au vent, tracts en main, les grévistes sont allés à la rencontre des clients nombreux, en cette matinée ensoleillée, à leur apporter leur soutien par voie de pétitions. Très vite, ils étaient rejoints par une cohorte de militants de l’Union locale CGT de Bruay. Employés de grandes surfaces comme eux, chômeurs, ouvriers de la métallurgie, mineurs retraités, fonctionnaires territoriaux, cheminots… Tous engagés dans une dynamique interprofessionnelle née des luttes de l’automne dernier contre le projet de réforme de retraites. Du jamais vu, ici, au pied des terrils jumeaux d’Haillicourt témoins séculaires de la souffrance des hommes et des femmes, mais aussi de leur indestructible foi en des lendemains qui chantent enfin


Peser sur les négociations futures !


300 signatures auront été collectées en moins de deux heures d’un rassemblement bon enfant, sous l’oeil assurément agacé de la directrice du magasin qui se « refuse à tout commentaire » susceptible, sans doute, de compromettre sa carrière. Et aussi sous le regard subtilement vicieux d’une agent des Renseignement généraux, véritable poison ambulant, dont la tentative de pénétration a été habilement déjouée par les services du contre-renseignement de la CGT. Les pétitions seront transmises aux représentants des salariés, qui entameront, sur un plan national le 18 mai prochain, les Négociations annuelles obligatoires (NAO). Mise en place des tickets-restaurants, augmentation des effectifs, passages de temps partiels à temps complets sur la base du volontariat, figurent au rang des principales revendications exposées par ailleurs sur d’autres sites du Pas-de-Calais, à Aubigny-en-Artois et Vendin-lès-Béthune, notamment. La CGT exige enfin que les conditions de rémunération des personnels des Carrefour Market soient alignées sur celles des salariés des Hyper Carrefour entrés, avec succès, en lutte en avril dernier. Combat exemplaire et « historique dans la grande distribution », dont le souffle continue de raviver les braises de la colère !


Par Jacques Kmieciak

(SNJ – CGT)

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 21:56

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Bruay

Le Point du Jour de L. Daquin, la chorale de Basse-Silésie, débats - deux jours éminemment politiques à Bruay la Bussière
 

 

DISCOURS DE LA CGT LE 29 AVRIL 2011 LORS DE LA CÉLÉBRATION A BRUAY-LA-BUISSIÉRE DU 70ème ANNIVERSAIRE DE LA GRÉVE DES MINEURS EN MAI JUIN 1941 RÉPRIMÉE DANS LE SANG.


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Nous sommes aujourd’hui réunis afin d'honorer la mémoire de cette résistance des mineurs à l’oppression nazie qui voulait les asservir, mais aussi à l’oppression patronale qui profitait de la dissolution de la CGT par les lois pétainistes de 1940-41.
Cette journée marque le 70ème anniversaire de la terrible répression qui s’abattit sur des centaines de militants syndicaux et adhérents de la CGT, au printemps 1941.
Avec cette grève, nos courageux et déterminés camarades ont ouvert la voie de la résistance, celle des FTP, des FTP-MOI, des FFI, celle du Front National dont le nom a été usurpé par le parti des fascistes et des nationalistes-chauvins… que la CGT combat de toutes ses forces.
Tous ces mouvements de résistance, si différents mais qui se sont unis, ont conduit au Conseil National de la Résistance qui nous a apporté d’énormes avancées sociales. Des droits nouveaux pour les travailleurs que le gouvernement d’aujourd’hui tente de détruire, négligeant au passage le passé glorieux de nos camarades, pour mettre en place sur fond de remondialisation du capital, l’ultra-libéralisme destructeur de droits, de services publics et d’emplois.
Voilà pourquoi nous sommes ici camarades !
Notre identité syndicale CGT s'est construite sur des valeurs de résistance, de solidarité et d'humanité qui se sont traduites, dans l'histoire de notre bassin minier, par la volonté de nous retrouver ensemble dans les combats autour de grandes causes progressistes locales, nationales et internationalistes…
Contre la guerre et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la liberté et les droits, la CGT a toujours été de tous les combats.
Arrêtés, emprisonnés, torturés, déportés, nos camarades martyrs se sont engagés avec courage et abnégation jusqu’à la mort qui fût parfois atroce et innommable, intolérable et inexcusable… même 70 ans plus tard… nous ne pouvons oublier !
Leurs revendications de classe et de masse, ouvrières et justes, la liberté, la fierté d’appartenir à la CGT et à son histoire de luttes 5 ans après 1936, ont été plus importantes que leur propre vie.
Leur engagement, leur sacrifice ont été exemplaires et porteurs d'un message universel fort: ensemble et malgré les différences, on pouvait réaliser des choses exceptionnelles, héroïques, pour de grandes causes humaines telle que la libération de l'oppresseur nazi.
Camarades, se retrouver ici ce soir, c'est être porteurs de cet espoir, de cette vérité et c’est continuer à faire vivre ces exemples d'hommes debout au service de la liberté et de la dignité, au service d’une classe en soi vers le passage d’une classe pour soi.
Honorer aujourd'hui leur mémoire dans notre mémoire collective de luttes, de classe, de sacrifice de soi, c'est rappeler, qu’en gommant nos différences, nous pouvons bâtir des projets communs au service de tous dans le respect mutuel et pour des siècles sans guerre.
Quelque soient nos croyances, nos religions, nos affinités politiques et syndicales, nous devons nous retrouver afin de poursuivre les combats qui les ont tous concernés, et qui nous concernent encore à notre époque.
2
Des combats pour l'ensemble de l'humanité, à commencer du combat pour la paix et ceux qui nous paraissent indissociables, les combats pour la justice sociale et la reconnaissance de chacun dans cette société de plus en plus repliée sur elle-même, ou la misère, le racisme et l’individualisme gagnent du terrain pour faire le fumier malodorants des partis fascistes qui s’affichent sans vergogne.
Oui camarades, des partis fascistes qui s’affichent sans contrainte pour vomir la haine des autres, alors que nos camarades de dizaines de nationalités différentes sont morts en martyrs pour avoir défendu des idéaux d’humanisme, de solidarité et de fraternité de classe.
Ils portaient des noms d’ici et d’ailleurs, ils étaient nés ici et ailleurs, et pourtant ils se respectaient et s’entraidaient... sans racisme ni haine.
Dénoncés, arrêtés, emprisonnés, torturés, fusillés, déportés, gazés, brûlés… parfois à la fleur de l’âge, nos camarades sont restés dans nos mémoires comme nos héros, nos véritables héros, nos héros-mineurs parmi les 75 000 camarades de la CGT tombés face aux fascistes nazis et français. Ils sont tombés en Hommes de devoirs mais plus simplement en Hommes de Coeur, Hommes tout court.
Pourtant camarades, 70 ans plus tard, les idées de la bête immonde ne sont pas encore détruites, la haine et la volonté d’une supériorité de race ou religieuses sont toujours bien présentes. ; et le pire est qu’elle se banalise, ce que la CGT combat avec force et détermination chaque jour.
Pour conclure cet hommage bien trop bref au regard de leur engagement exceptionnel, nous rappelons ici camarades, que c'est notre classe sociale, celle des travailleurs, que nous honorons en déposant cette gerbe en mémoire.
Camarades, quelle leçon de force de ces travailleurs des mines, frères de luttes de Guy Moquet, de Maïa Politzer, de Martha Desrumaux et de tant d’autres, jeunes et moins jeunes, qui ont mis leur vie totale au service d'un idéal de liberté au risque de la perdre à jamais.
A une époque où les jeunes nous demandent plus que jamais de leur faire confiance, l’engagement de nos camarades mineurs, résistants et martyrs, nous invite à nous tourner vers eux car beaucoup d'entre eux portent haut les valeurs de la solidarité, de l'entraide, de la fraternité de classe et du refus de l'exclusion.
Alors chers camarades !
Gloire à nos martyrs mineurs, résistants, syndicalistes CGT, tombés sous le joug du nazisme et de leurs collaborateurs fascistes patronaux.
Gloire à la résistance !
Honneur à leur mémoire et à leur courage.
Ils étaient français, polonais, yougoslaves, portugais, italiens..
Ils ont été fusillés dans les citadelles d’Arras, de Lille, d’Amiens, dans les forts du Vert-Galand à Verlinghem ou du Curgies à Valenciennes, dans les prisons de Cuincy et de Loos les Lille, et dans la forêt de Champigneulles en Meurthe et Moselle.
Ils étaient nos camarades !
Ils travaillaient ici ! Ils s’appelaient* :
 
Léon BAILLEUX - Barlin
Louis BERTOUX - Vermelles
Emile BERTRAND - Auchel
Henri BODELOT - Bruay-en-Artois
Marcel BODELOT - Haillicourt
Auguste BRUNOVIC - Divion
Georges CADREN - Hersin-Coupigny
Serge CANDAS - Auchel
Augustin CARON - Bruay-en-Artois
Henri CARON – Divion+
Paul CARON - Saint-Pierre-les-Auchel
Kléber CARPENTIER - Bruay-en-Artois
Marty CHATELAIN - Divion
Augustin CHAVATTE - Hersin-Coupigny
Joseph CONSONNI - Vermelles
Henri DECROIX - Cauchy-à-la-Tour
Georges DELLERUE - Rimbert-lez-auchel
Julien DELVAL – Beuvry
Raymond DERUY - Bruay-en-Artois
Paul DESCAMPS - Bruay-en-Artois
Voltaire DHENNIN - Beuvry
José DOS SANTOS - Divion
Léon DOYELLE - Houdain
Louis DUSSART - Bruay-en-Artois
Léon GALLOT - Beuvry
Alexandre GREGOIRE - Estrée-Blanche
Fernand GROSSEMY - Annezin-les-Béthune
Edmond HEAULME - Hersin-Coupigny
Ignace HUMBLOT - Auchy-les-Mines
René JAMSIN - Annezin-les-Béthune
Tadeusz KEMPA - Hersin-Coupigny
Joseph KRYSTKOWIAK – Houdain
Jean LEFEBVRE - Beuvry
Léopold LESAGE - Haillicourt
Alphonse MADELAINE - Divion
Ulfroy MARCOTTE - Calonne-Ricouart
Louis MARQUANT - Annezin-les-Béthune
Jules NOYELLE - Bruay-en-Artois
Louis PART - Auchy-en-Bois
Victor PATINIER - Calonne-Ricouart
Paul PLOUVIEZ - Bruay-en-Artois
Joseph RATAJCZYK - Houdain
Oscar ROUSSEL - Hersin-Coupigny
André SENECHAL - Vermelles
Amédée SUCHET - Auchel
François SURDYK - Vermelles
Auguste TRANNIN - Vermelles
Lucien TRINEL - Labourse
Emile VIEUBLED – Vermelles
* lecture des noms par 5 camarades des 5 unions locales CGT d’AUCHEL-BETHUNE-BRUAY-ISBERGUES-LILLERS

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 21:17

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 postkarten_klein_150_seite_04.jpgcollage de Joëlle Aubron

 

Toute l'info sur www.mumiabujamal.com

Les remerciements de Mumia
L'opération "carte postale " pour son anniversaire a connu cette année encore un franc succès. Ne pouvant répondre aux centaines de témoignages qu'il a reçus, Mumia a demandé à certains d'entre vous (les heureux chanceux qui ont eu un courrier de sa main) d'être son interprète pour remercier tous ses soutiens. L'un d'entre eux, Thibaut Desguers, nous a transmis ces quelques mots de Mumia que nous reproduisons :


" Pourriez-vous, s'il vous plait, adresser mes plus profonds remerciements à vos collègues et amis, et plus particulièrement à vos voisins de Saint-Denis et de la France entière. Je suis immensément ému par les pensées affectueuses du peuple de France. J'aimerais pouvoir étreindre les centaines d'hommes, de femmes et d'enfants français qui m'ont écrit ces derniers jours, m'envoyant amour et soutien. Merci, mes amis (en français dans le texte que nous avons traduit). Mumia ".

 A propos de l'exécution de Ben Laden
Nous portons à votre connaissance la lettre ouverte de l'association Ensemble contre la peine de mort (ECPM) à Barack Obama et à Nicolas Sarkozy. Ce texte, publié dans une tribune libre du quotidien Libération, interpelle les deux dirigeants pour leur rappeler qu'une justice qui tue n'est pas la justice (titre de l'article). Merci à nos amis d'ECPM pour cette contribution, certes à contre courant de l'unanimisme médiatique, mais oh combien fondamentale ... Pour en prendre connaissance, cliquez sur
http://www.abolition.fr/test/upload/docs/Tribune%20ECPM.pdf

Commandez le timbre "MUMIA"
A celles et à ceux qui en doute encore, sachez qu'il s'agit bien d'un véritable timbre édité par La Poste et donc utilisable pour toutes vos correspondances. La seule différence c'est qu'il ne sera pas (encore) en vente dans les bureaux de La Poste. Passez au plus vite votre commande auprès du Collecif Unitaire National (bon de commande en pièce jointe). L'afflux de commandes atteste déjà du grand succès de cette opération (livraison des timbres la première quinzaine de juin).

Free Mumia !

Pour le Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal,
rassemblant une centaine d'organisations et de collectivits publiques françaises,

Jacky Hortaut

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 11:24

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1911 - 2011, bien curieuse mais logique manière de fêter un anniversaire ...

Il y a cent ans en Libye : la première guerre aérienne terroriste 

Une affiche plus que révélatrice

 

Non ce n'est pas un faux, ce n'est pas un montage. Hier, comme aujourd'hui, c'est par les armes que l'on prétend apporter hier la civilisation, aujourd'hui les droits de l'Homme.

 

1911 - 2011, bien curieuse mais logique manière de fêter un anniversaire ...

 

la_libye_civilisation-0e45b.jpg

 


Un article qui révèle une terrible continuité:  Il y a cent ans en Libye : la première guerre aérienne terroriste 

 

Ce document se trouve sur le site de la LDH-Toulon, site essentiel pour l'approche historique en pariculier du colonialisme

 

il y a un siècle, des bombardements aériens “ouvraient” la Tripolitaine à “la civilisation”



article de la rubrique histoire et colonies > les nations et leurs passés
date de publication : vendredi 1er avril 2011

 

La Cyrénaïque et la Tripolitaine étaient sous domination turque lorsque l’Italie en entreprit la conquête en octobre 1911. A cette occasion, l’historien Alain Ruscio nous le rappelle, pour la première fois dans l’histoire, l’aviation – l’aviation italienne en l’occurrence – a été utilisée pour bombarder des positions ennemies.


L’Empire ottoman renonça à ses droits dès 1912, mais la conquête italienne ne se termina qu’en 1932. Les Italiens fusionnèrent les trois régions historiques (Tripolitaine, Cyrénaïque et Fezzan) en une colonie libyenne, laquelle devint une « province italienne » en 1939. La colonisation italienne fut très dure : entre 1911 et 1945, les Italiens exterminèrent ou forcèrent à l’exil la moitié de la population locale.

 

 

Gouvernée par le roi Idris 1er de la confrérie des Senoussis qui avait symbolisé la résistance aux Italiens, la Libye fut la première colonie d’Afrique à accéder à l’indépendance en 1951. Le pays comptait alors parmi les plus pauvres... jusqu’à la découverte de gisements pétroliers, en 1958 et 1959. Le 1er septembre 1969, un coup d’État militaire dirigé par le capitaine Mouammar Kadhafi, alors âgé de 27 ans, renversa la royauté...


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Le Petit journal du 15 octobre 1911 (© Cent.ans)
Il y a cent ans en Libye : la première guerre aérienne terroriste

On attribue généralement aux frères américains Wright le mérite d’avoir procédé au premier vol, le 17 décembre 1903. Prodige de l’esprit humain. Mais aussi terrifiante logique : immédiatement, certains se sont interrogés : et si cette invention pouvait être utilisée pour acquérir un ascendant à la guerre ? De nombreux hommes politiques et militaires imaginèrent que cette invention pouvait devenir une arme – de reconnaissance et / ou de bombardement –.


Quand cette idée fut-elle pour la première fois mise en pratique ?


Pour la quasi totalité des études historiques, la première guerre aérienne fut celle de 1914-1918 [1]. C’est vrai, si l’on retient comme critère le combat dans le ciel entre militaires, en quelque sorte à armes égales. Mais c’est oublier une autre forme : le bombardement aérien. L’utilisation de l’aviation fut vite perçue par les stratèges militaires comme un moyen radical, de terrasser l’ennemi – les fantassins au sol ou… les populations civiles – qui, lui, évidemment, ne pouvait riposter.

Et c’est aux colonies que ce type de terrorisme – au sens premier du terme : usage de la terreur pour obtenir un avantage – fut, pour la première fois, appliqué.


Dans cette course au déshonneur, les militaires italiens arrivèrent « bons » premiers. Et ce en Tripolitaine, appelée aujourd’hui… la Libye. Le pays était alors sous la coupe de l’Empire Ottoman, qui avait – miraculeusement – conservé cette parcelle de son ancien immense domaine. L’Italie, jeune nation, furieuse d’être partie trop tard dans la course aux colonies, devancée par exemple par la France en Tunisie, manifesta ses appétits de conquête dans cette partie de la côte septentrionale de l’Afrique.


La guerre commença le 29 septembre 1911. Dès le 22 octobre, le capitaine italien Carlo Piazza effectua le premier vol militaire – une reconnaissance – au-dessus des lignes turques ; dès novembre, des largages de bombes par avions sont attestés sur le même front [2].


Les Français ne voulaient certes pas être les derniers à envisager cette hypothèse. Dès septembre 1910, une mission avait été chargée d’étudier la mise en place d’une station d‘aviation dans le sud algérien. Signe qui ne trompe pas, ce fut le ministère de la Guerre qui en fut chargé [3].


L’armée française arriva seconde de ce palmarès, coiffée sur le fil par les frères latins d’Italie : dès 1912 – donc l’année de l’établissement du protectorat –, au Maroc [4], il fut procédé à des bombardements aériens.


Une suggestion à nos croisés – dixit Guéant – de l’Occident en Libye : si la guerre dure toujours en novembre, pour le centenaire du premier largage aérien de bombes de l’histoire de l’humanité, organisez une petite fête… mais soyez discrets.

Alain Ruscio

Notes

[1] Lee Kennett, La première guerre aérienne, 1914-1918, Paris, Économica, 2005 ; Sylvain Champonnois, « Les débuts de l’aviation militaire (1900-1909) », Rev. Hist. des Armées, n° 255, 2009.

[2] André Corvisier, Dictionnaire d’art et d’histoire militaires, article « Aviation militaire », Paris, PUF, 1988.

[3] Le Figaro, 5 septembre 1910.

[4] Albert de Pouvourville, Le Figaro, 29 octobre 1912 ; voir également la revue L’Aéro du 23 août 1913.

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 21:41

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A Bruay la Bussière, une tentative importante a eu lieu ce week end, celle d'organiser sur deux jours une initiative fondamentalement politique liant débats, musique et film autour de la commémoration de la grève des mineurs de 1941 contre l'occupant nazi et commémoration de la Commune.

 

La grève de 1941 constitua un fil rouge qui unit dans une vraie  cohérence la projection du film de Daquin, "Le point du Jour",  la venue d'une chorale de mineurs de Silésie et des conférences-débats.

 

La chorale francophone de Basse-Silésie n'avait rien de folklorique.  Ils sont en effet le témoignage vivant d'une réalité historique. Le retour après-guerre de 60 000 mineurs polonais dans leur pays. Ces chanteurs,  certains anciens mineurs, ont fait plus de 1500 kilomètres en car et ont chanté à de multiples reprises aussi bien un répertoire traditionnel français et polonais que l'Internationale. Ils portaient visiblement en eux une histoire qu'ils ont su transmettre par leur humour, leur force de caractère et leur volonté. Ils témoignent d'une autre Pologne, que celle de Jean Paul II. que l'on béatifiait le même jour!!!

 

Le film de Daquin nous replongeait, lui,  dans un monde que le capital a allègrement sacrifié, celui des mines. On y suit  l'histoire et la réalité de la mine. Et l'on y trouve, ironie du sort, parmi les personnages, Marek, un mineur polonais qui veut rentrer au pays. Le personnage central, un ingénieur des mines, donna lieu à une réflexion et un débat animé sur la vision transmise par la fin du film, la collaboration de classe possible entre le représentant des mineurs et l'ingénieur. Peut-être le prix à payer par Louis Daquin pour que son film puisse exister?

 

louis-daquin-le-point-du-jour.JPG

 

Parmi les débats, celui sur la commune fut le plus important. Par la qualité des réflexions avancées, en particulier sur le rapport à la démocratie et la République, sur l'internationalisme intrinsèque. Nous reviendrons sur ces débats.

 


Le point du jour, film de Louis Daquin - 1949

par PAILLART André le, 05/06/2010

 

Malgré les difficultés de tournage, le monde de la mine que certains considéraient à tort comme mystérieux, a exercé une sorte de fascination pour les cameramen et réalisateurs de films.


Toutes les séquences tournées sur la mine et particulièrement celles du fond, sont désormais des documents historiques.


En témoigne ce film de Louis Daquin " Le point du jour " entièrement tourné à Liévin en 1949, plus précisément à la fosse N° 3 saint Amé: Un jeune ingénieur parisien récemment diplomé de l' Ecole des Mines est affecté à la Fosse Saint Amé à Liévin. A son arrivée dans la cité minière,les chevalements succèdent aux terrils. Les locomotives entraînent des tombereaux de charbon.


D'entrée, il est accueilli par l'ingénieur chef de siège: "Comme ingénieur de fosse, vous aurez 600 hommes sous vos ordres. Le rendement a baissé, mais il faudra travailler dur. Je compte sur vous !..."


Ce merveilleux film relate en parallèle, la difficile intégration du jeune ingénieur dans ce siège minier; et celle d'une famille de mineurs Liévinoise dont le père ne revint jamais de la guerre.


La mère s'occupe du foyer familial, non sans mal.


La fille ainée est trieuse à la fosse et le fils cadet, Roger sera mineur, non par nécessité, mais par choix....
Il s'agit vraisemblablement d'un des seuls films de cinéma où l'on peut découvrir en décors réels, l'activité minière au fond comme au jour d'une des fosses de notre région à la fin des années 40.


Les scènes sont saisissantes de réalité, triage, moulinage, lavabos, abattage dans les tailles au piqueur...
Mais aussi l'intérieur des maisons de corons, les jardins, les cafés, la ducasse et sa traditionnelle et célèbre fanfare régionale " La Prolétarienne "...


Une des scènes les plus impressionnantes, est celle de la descente de la cage : Le réalisateur a fixé une caméra sur le chapeau de cage pointée sur la recette du jour; lors de la descente, le spectateur voit dans la vitesse vertigineuse de la cage, le ciel ouvert devenir progressivement un point blanc....


Cette scène est sans aucun doute, à l'origine du titre de ce film " Le point du jour ".


Le jeune ingénieur ne s'adaptera pas aux conditions de travail des mines du Pas de Calais, ni dans la région; il retournera dans d'autres fonctions en région Parisienne.


Roger connaîtra toutes les péripéties et déboires d'un jeune galibot, sa soeur ainée, ses premières aventures amoureuses avec un mineur de fond.....


Le tout en parfaite harmonie avec des paysages sublimes de la région minière de Lens Liévin à l'époque, comme décor de fond.

 

Merci à mon ami Christian ( lechtimi62800 ) de m'avoir fait découvrir ce film.

 

http://andredemarles.skyrock.com/2872415106-La-mine-et-le-cinema-Le-point-du-jour-de-Louis-Daquin.html

http://www.histoires-de-chtis.com/index-news-19115-le-point-du-jour-film-de-louis-daquin-1949.php


 



 


 

Pozner est l'auteur du scénario

 

L’histoire d’un jeune mineur, Larzac (René Lefèvre), terrifié à l’idée de descendre au fond. « Je revenais d’à peu près quatre ans à Hollywood et j’en avais terriblement marre de faire des films imaginaires, quel que soit le genre, d’inventer des histoires romanesques, et j’avais dit à Daquin : je veux que ce soit presque un documentaire si possible, qu’il se passe des choses comme dans la vie, mais pas de grande histoire d’amour ou de catastrophe. (Pozner, cité dans L’Avant-Scène Cinéma, 1978). 

 

http://www.pozner.fr/vladimirpozner-actualites-detail.html

 


 


http://www.cinereves.com/realisateurs/1126-louis-daquin

 

louis-daquin-1.JPG 

Louis Daquin est un acteur, réalisateur et scénariste français, né le 20 mai 1908 à Calais, et décédé le 2 octobre 1980 à Paris

Louis Daquin devient assistant réalisateur en 1932.

Il a été en 1944 secrétaire général du Comité de libération du cinéma.Et il a fondé la Coopérative générale du cinéma français.

Il a été le cinéaste du réalisme. Il disait "Si le réalisme est une fin en soi, il ne m'intéresse pas. s'il est un moyen qui me permettra de communiquer mes aspirations, mes sentiments et mes croyances, alors bravo pour le réalisme".



il adaptera des romans : "Patrie" de Victorien Sardou, "Les frères bouquinquant" d'après Jean Prévost . ce dernier sera la peinture des gens du peuple dans leur vie quotidienne.Il sera marqué par le réalisme des comportements, des décors naturels, des détails exacts de la vie des prolétaires.

"Point du jour" sera considéré comme "le premier film français consacré au travail des hommes"( les mineurs) . ce sera un film au ton documentaire.

Il tournera une adaptation de Bel-Ami qui sera interdit par la censure en 1954,55,56.de plus Edgar Faure justifiera l'interdiction par le fait qu'il a été tourné à Vienne sous zone d'occupation soviétique avec des capitaux autrichiens.Il pourra sortir en juillet 2007.

1938 : Le Joueur, d'après Fedor Dostoïevski
1941 : Nous les gosses
1943 : Le Voyageur de la Toussaint
1943 : Madame et le mort
1944 : Premier de cordée d'après Roger Frison-Roche
1946 : Patrie
1948 : Les Frères Bouquinquant


1949 : Le Point du jour


1949 : Le Parfum de la dame en noir, d'après Gaston Leroux
1951 : Maître après Dieu
1955 : Bel-Ami, d'après Guy de Maupassant
1958 : Les Chardons du Baragan (Ciulinii Baraganului)
1959 : La Rabouilleuse, d'après le roman d'Honoré de Balzac
1960 : Les Arrivistes
1963 : La Foire aux cancres d'après Jean-Charles
1969 : Café du square (série TV)

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 20:06

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Georges Cipriani est aujourd’hui en libération conditionnelle!

 

Un combat pour sortir en toute dignité politique

 

C’est le résultat d’un combat quotidien de chacun des militants d’Action directe pour sortir en toute dignité politique. C’est le combat de Georges Cipriani tout au long des interminables procédures qui ont précédé cette libération. Procédures pendant lesquelles, il a dû à chaque fois défendre son identité et se défendre contre l’acharnement de l’Etat.

 

C’est un parcours invraisemblable qui prend fin aujourd’hui. Georges Cipriani avait lui-même établi une première chronologie de ses premières demandes. Alors, à titre indicatif, nous tenons à rappeler l’accumulation des procédures qui ont précédé cette toute dernière décision.

 

CNO et commission pluridisciplinaire

 

C’est d’abord une demande déposée qui se voit interrompue par le vote d’une loi imposant une nouvelle procédure aux longues peines : à savoir le passage au CNO et devant une commission pluridisciplinaire qui doit juger de la dangerosité d’un prisonnier.

 

Cela a pour conséquence un passage à Fresnes devant des experts en tout genre, une nouvelle pression, de nouvelles pressions.

 

La commission mettra des mois à rendre sa décision (décembre 2008) et les  attendus de cette décision seront d’ailleurs remis en cause par la justice elle-même.

30 avril 2009. Décision favorable – appel du parquet. Sinistre yoyo

A la fin de cette phase de la procédure, c’est une décision favorable qui est prise par le juge. Rappelons que pourtant, il appartient à une chambre elle aussi mise en place dans le cadre d'une loi d'exception, dessaisissant les cours jusqu’alors chargées de l’examen des demandes de libération conditionnelle pour les prisonniers condamnés pour "terrorisme". Et cependant cette décision favorable se verra contestée par le Parquet qui fait immédiatement appel.

1er avril 2010 – semi-liberté enfin

Et ce n’est que le 1er avril 2010 qu’une nouvelle demande aboutira enfin à la décision de semi-liberté.

Le dernier « épisode », si l’on peut dire, montre l’irrationnel et l’acharnement du parquet, donc de l’Etat. La semi-liberté prenant fin le 14 avril, la décision favorable ayant vu de nouveau un appel du parquet, Georges Cipriani se voit donc réincarcéré à Ensisheim !

Cette décision est tellement absurde que, quand on appelle la prison pour un parloir, le surveillant ne croit pas à ce retour et doit aller vérifier.

Ce dernier moment sera certes et heureusement bref du fait de l’accélération des décisions, mais témoigne bien de la volonté absolue de l’Etat d’empêcher sa libération.

Lors de la décision de semi-liberté, nous disions : on ne dit pas merci à un camarade, mais pourtant nous nous sentons redevables à ces camarades de leur résistance.

Aussi nous reprenons ces mots aujourd’hui.

Et nous savons que nous devrons rester vigilants pendant les cinq années à venir, car Georges Cipriani comme ses camarades d'Action directe, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan,  ne sera pas libre mais restera en but aux contraintes de la libération conditionnelle.

Nous dédions cet article à Joëlle Aubron qui consacra ses derniers mois de vie à la libération de ses camarades.

linter

le 3 mai 2011


DOCUMENTS

 

Chronologie établie par Georges Cipriani

 

Afin que nous puissions mieux comprendre le déroulement de la procédure à venir, voici la chronologie complétée de cette 3ème demande.

 

  Chronologie de ma 3e demande de libération conditionnelle :

 

Le 12 novembre 2007 enregistrement de ma demande de libération conditionnelle datée du 11 novembre 2007.

 

Le 31 janvier 2008 expertise psychiatrique avec le Docteur Madame H. – la deuxième expertise depuis le dépôt de ma première demande de libération conditionnelle en mars 2005 puisque la première avait eu lieu le 27 mai 2005 et n’était légalement valable que pour deux années.

 

Le 25 février 2008 promulgation de la loi sur la rétention de sûreté.

 

Le 28 février 2008 émission d’une circulaire relevant de cette loi et concernant directement tou(te)s détenu(e)s à la perpétuité dorénavant astreint à obtenir un avis d’une commission pluridisciplinaire de sûreté (composée de 7 membres) au sujet de chacune de leur demande d’une libération conditionnelle et ce, après un stage d’observation au C.N.O. (Centre National d’Observation) à la prison de Fresnes d’une durée d’au moins six semaines lors desquelles deux autres expertises psychiatriques, ainsi que différentes autres expertises, doivent être impérativement réalisées. Avis formulé en direction du Juge de l’Application des Peines avec fonction d’éclairer et d’orienter sa décision finale (à l’égard de la demande de libération conditionnelle du détenu(e) requérant) et pour la réalisation duquel il est impérativement astreint à saisir la commission de sûreté en question.

 

Le 17 mars 2008, la commission de sûreté régionale de Paris est saisie par le Juge d’Application des Peines anti-terroriste, Monsieur Lugan, qui a à charge d’examiner et de décider de ma demande de libération conditionnelle.

 

Le 20 mars 2008, je reçois notification de la saisie de la commission de sûreté.

 

Le 18 juin 2008, je reçois notification de la commission de sûreté que je suis astreint à effectuer un stage d’observation de six semaines au C.N.O. à Fresnes.

 

Le 20 juin 2008, je suis transféré dans l’urgence d’Ensisheim à Fresnes.

 

Le 21 juin 2008, début du stage d’observation au CNO.

 

Début juillet 2008, mon avocat, Maître J.L. Chalanset, me visitant au CNO m’apprend que le juge Lugan a décidé de convoquer un Tribunal de l’Application des Peines devant lequel sera examiné ma demande de libération conditionnelle et ce, en date du 5 septembre 2008.

 

Le 17 juillet 2008, j’effectue une première expertise psychiatrique avec le Docteur L., dans la matinée, et une seconde expertise psychiatrique avec le Docteur J., dans l’après-midi, au sein des locaux du CNO.

 

Le 2 août 2008, fin du stage des six semaines d’observation au CNO.

 

Le 6 août 2008, transfert retour de Fresnes à Ensisheim, où je suis réécroué.

 

Le 18 août 2008, je reçois notification de l’annulation du tribunal de l’application des peines projeté en date du 5 septembre 2008 et ce, en raison de l’absence de l’avis de la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris.

 

Le 2 décembre 2008, je reçois notification que ma demande de libération conditionnelle sera examinée par la commission pluridisciplinaire de sûreté le mardi 16 décembre 2008.

 

Le 26 janvier 2009, j’apprends par le biais des médias qu’un des détenus, Mathurin, ayant effectué le même stage d’observation du 21 juin au 2 août, en ma compagnie et relevant également de la même commission de sûreté de Paris, en raison de son incarcération à Poissy, en région parisienne, a bénéficié d’une mesure de semi-liberté immédiatement effective et ce, malgré une condamnation à la perpétuité pour les assassinats de 8 vieilles dames à Paris, dans le milieu des années 80 (affaire Paulin qui, lui, est décédé en prison du SIDA).

 

Le 25 février 2009, 207 jours après la fin du stage d’observation au CNO, je reçois notification par la commission pluridisciplinaire de sûreté de Paris de son avis défavorable à ma demande de libération conditionnelle et ce, sur la base d’une expertise psychiatrique (dont la validité est de deux années en principe) datée du 27 mai 2005 concluant alors à ma susceptibilité de « présenter une dangerosité en milieu libre ». Ceci au plus profond mépris de l’expertise psychiatrique datée du 31 janvier 2008, ayant conclu que : « Georges Cipriani n’était plus dangereux et que les risques de récidive étaient quasi-nuls », comme dans une ignorance complète des conclusions des deux autres expertises psychiatriques, réalisées le 17 juillet 2008, au CNO, à Fresnes, qui demeurent dans l’ombre la plus stricte et dont seule une évocation est faite comme quoi : « La commission ne partage pas totalement les conclusions des docteurs J. et L. – qui ne concordent d’ailleurs pas avec celles (du 27 mai 2005) du Docteur D. – sur la dangerosité de ce détenu, dixit l’avis du 16 décembre 2008.

 

Le 5 mars 2009, notification de ma convocation pour le 7 avril 2009 au Tribunal de l’Application des Peines qui examinera ma demande de libération conditionnelle.

 

Le 7 avril 2009: audience du Tribunal de l'Application des Peines à propos de l'examen de ma 37ème demande de libération conditionnelle, dont la décision me sera rendue le 30 avril 2009, par le Juge d'Application des peines, Monsieur Lugan.

 

La décision du 30 avril est susceptible de faire l'objet d'un Appel par le Parquet (ou par moi-même) si elle n'est pas de sa (ou de ma) convenance. Auquel cas, la Cour d'Appel de Paris aura 2 mois pour se réunir et examiner l'appel en question et, dans les (2 à 3) semaines suivantes, émettre sa décision définitive de refus ou d'accord d'une période de semi-liberté d'au moins une année en vue d'une libération conditionnelle. A l'issue de cette période, le Juge de l'Application des Peines, Lugan, examinera à nouveau ma demande, en vertu des éléments nouveaux gagnés lors de la semi-liberté, afin d'émettre une décision définitive de refus ou d'accord d'une libération conditionnelle.

 

Georges CIPRIANI, Prisonnier Politique d'Action Directe, MC Ensisheim, le 07.04.2009

 

 


Attendus

 

Nous faisons référence à une décision officielle. Il s'agit des attendus du délibéré du 1er avril qui consitue un désaveu cinglant de l'avis émis par le CNO :

 

"Que force est de constater que la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté qui, aux termes des textes en vigueur, ne peut qu'émettre un avis sur la dangerosité criminologique du condamné dont le cas lui est soumis, a outrepassé sa mission en émettant un avis défavorable à la libération conditionnelle, qu'au surplus, elle s'est fondée à cet effet, plus sur des considérations d'ordre moral, reprochant au condamné son absence de remords ou de compassion pour les victimes, que sur une appréciation objective de so

n éventuelle dangerosité. (...)"



 

Déclaration de Joëlle Aubron à sa sortie le 16 juin 2004


 Je suis fatiguée, aussi je dirai seulement trois choses : 
La première est d'être bien sûr contente d'avoir la possibilité de me soigner.

  La seconde est que l'application de la loi de mars 2002 reste cependant pour de nombreux prisonnières et prisonniers très en deça de son contenu même.

   La troisième est ma conscience de ce que la libération de mes camarades est une bataille toujours en cours. Régis est incarcéré depuis plus de 20 ans, Georges, Nathalie et Jean-Marc, plus de 17. Je sors de prison mais je dois d'abord vaincre la maladie avant de pouvoir envisager une libération au sens propre. L'objectif reste ainsi celui de nos libérations.

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2008

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 18:27

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Y a beaucoup de monde dans les cimetières sous-marins de l’impérialisme ou comment et pourquoi se débarrasser d’un corps !

 

Il y avait déjà eu l’exécution de Sadam Hussein diffusé sur le net, il y a maintenant le corps jeté à l’eau de O. Ben laden.

 

C’est une logique de l’impérialisme que d’imposer à ses ennemis, quels qu’ils soient, estimables ou non, des traitements en contradiction complète avec ce qu’il prétend défendre.


Ainsi, ce moyen de se débarrasser d’un corps, de celui que l’on ne veut pas juger, ou dont on nie l’existence même, rappelle irrésistiblement d’autres faits.


Il y a eu les crevettes Bigeard.


Nom donné aux militants du FLN  exécutés et éliminés de cette manière. Si Bigeard a toujours nié cette pratique des témoignages affirment que cela s’est pratiqué comme déjà auparavant durant la guerre d’Indochine.


« Le sergent de la légion Henryk Szarek a révélé dans un livre paru en 1988 l'utilisation pendant la guerre d’Indochine de cette technique qui sera perfectionnée pendant la guerre d'Algérie . Il raconte ainsi qu'un soir de 1951, il voit une Jeep s'arrêter, malgré l'interdiction, au milieu du pont Doumer, à l'entrée d’Hanoi et découvre le lendemain que des cadavres lestés ont été jetés dans le fleuve rouge »

 

Voir sur Wikipedia



Il y a eu les vols de la mort de la dictature argentine


« En 1977, j'étais lieutenant de vaisseau affecté à l'ESMA. J'ai participé à deux transferts aériens de subversifs. On leur annonçait qu'ils allaient être transportés dans une prison du sud du pays et que, pour éviter les maladies contagieuses, ils devaient être vaccinés. En fait, on leur injectait un anesthésique à l'Esma puis une deuxième dose dans l'avion, d'où ils étaient jetés à la mer en plein vol. Il y avait des transferts chaque mercredi.[7] »

 

Alors pourquoi?

 

On peut se demander pourquoi ce "choix" pour le corps d'O. Ben Laden.

 

Et parmi les raisons n’y aurait-il pas la volonté de briser l’élan révolutionnaire dans les pays arabes et ramener la situation à l’affontement et à la haine, situation qui est toujours plus bénéfique au pouvoir, au capital, car il peut bâtir sur elle et et sa richesse et son exploitation.

 


Sur le site de Henri Pouillot

Les "Crevettes Bigeard"

Elles resteront la sinistre image de cette époque qui perpétuera ce nom. Pour beaucoup, ce terme employé alors ne signifie rien, surtout qu’il ne figure dans aucun livre d’histoire de notre enseignement. Pourtant c’est en employant cette expression que Paul Teitgein interrogeait Massu, en 1957, sur les milliers de disparus pour lesquels il n’avait aucun rapport concernant leur "évaporation". Pour éliminer physiquement, en faisant disparaître les corps, Bigeard avait inventé cette technique : sceller les pieds du condamné (sans jugement, sinon le sien), vivant, dans un bloc de béton et le larguer de 200 ou 300 mètres d’altitude d’un avion ou d’un hélicoptère en pleine mer. Il avait perfectionné cette technique : au début les algériens étaient simplement largués dans les massifs montagneux, mais leurs corps étaient retrouvés. La seconde étape fut le largage en mer, mais quelques un sont parvenus à revenir à la nage sur la côte et échapper miraculeusement à la mort. C’est pourquoi il "fignola" le raffinement de sa cruauté en inventant le bloc de ciment. C’est par cette technique enseignée par son ami le Général Aussaresses (et les officiers supérieurs instructeurs associé Lacheroy, Trinquier…) que cette technique a été utilisée en Argentine en particulier pour les 30.000 disparus que pleuraient les "Folles de la Place de Mai".

 

La France s’honorerait de reconnaître et condamner, enfin, les crimes commis en son nom en particulier dans ces Guerres coloniales et tout spécialement pendant la Guerre d’Algérie.

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 13:47

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Depuis 2002, les prisonniers d'Action directe, avec leur avocat Jean-Louis Chalanset, se battent pour leur libération conditionnelle. Près de dix ans de procédures depuis les premières demandes déposées pour Nathalie Ménigon.

 

Après l'accord pour Jean-Marc Rouillan pour une deuxième (!) semi-liberté - la première lui ayant été supprimée de manière inadmissible pour une simple interview, c'est maintenant la décision pour Georges Cipriani qui doit être rendue aujourd'hui.

 

Rappelons, que pour des raisons de procédure, Georges Cipriani se trouve de nouveau emprisonné à Ensisheim (la semi-liberté se terminant le 14 avril et la décision pour la libération conditionnelle n'ayant pas été rendue).

 

linter

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 21:19

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Décision pour Jean-Marc Rouillan, audience en appel pour Georges Cipriani

 

Ce 28 avril, un combat de longues années va-t-il pouvoir enfin prendre fin?

 

Hasard du calendrier ou volonté. C'est dans une seule et même audience que seront prises des décisions vitales pour les militants d'Action directe. Rendu de la décision pour Jean-Marc Rouillan et l'audience après l'appel du parquet pour Georges Cipriani.

 

C'est un long combat qui pourrait alors fin. Celui des militants d'Action directe contre toutes les mesures d'exception, isolement, procédures spéciales, qui ont accompagné leurs 24 années d'emprisonnement.

 

Et celui, épuisant, mené depuis 2002, de décision en appel,

dans le cadre des procédures de libération conditionnelle,

 

. Depuis 2002 date des premières procédures pour Nathalie Ménigon jusqu'à aujourd'hui.

 

. Où les deux militants encore emprisonnés auront tout vécu de l'instauration du CNO jusqu'à la suspension de la semi-liberté pour Jean-Marc Rouillan et cette décision ubuesque de réincarcération pour simple délai de procédure de Georges Cipriani à Ensisheim!

 

. Où le Parquet invoquera des raisons de plus en plus ténues, de plus en plus absurdes pour retarder leur libération.

 

Ainsi pour Georges Cipriani, ce sont des raisons purement économiques qui sont invoquées dans l'appel du parquet. En effet, il ne sort pas de prison avec un job suffisamment bien payé et le Parquet s'inquiète.

 

Faut-il avoir une bonne situation pour avoir le droit à une libération conditionnelle. Travailler après près de 25 ans de prison dans un travail physique et c'est vrai peu rémunéré - mais c'est ce que vivent plusieurs millions de personnes en France - n'est-il pas suffisant pour ces messieurs-dames!

 

Aussi, nous restons confiants pour cette audience. Mais nous savons que si une première partie du combat pourrait se terminer enfin, il n'en resterait pas moins comme l'ont montré les dernières années, que les militants d'action directe n'en seraient pas pour autant libres.

 

Et toute notre attention et notre soutien devraient leur rester acquis ...

 

linter

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Militants d'AD

Situation des  MILITANTS

Nathalie Ménigon

Georges Cipriani

en libération conditionnelle

Jean-Marc Rouillan

en semi-liberté 

NOS COMBATS

(avril 2010)

Après la semI-liberté de Georges Cipriani, la campagne continue pour la libération de Jean-Marc Rouillan
et encore et toujours  
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

(septembre 2008)

Contre le risque de peine infinie pour les prisonniers révolutionnaires - contre la rétention de sûreté - contre le CNO
Pour une libération complète et sans condition des prisonniers révolutionnaires
Pour une solidarité avec ces militants en semi-liberté, en libération conditionnelle et au-delà car le but reste le même: leur permettre de préserver leur identité politiqe et de vivre matériellement, politiquement.

  (août 2009)


Le combat pour la libération des prisonniers d'Action directe doit donc continuer et se renforcer ...
Après la réincarcération de Jean-Marc Rouillan, nous avons appris ce 20 août, le refus brutal et tellement politique de la libération conditionnelle pour Georges Cipriani.

Alerte: La santé, la vie de Jean-Marc Rouillan sont menacées, il doit être libéré.
Liberté pour Georges Cipriani'

C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : lire

 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D'UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 

ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER

ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION

SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D'UNE PART ET D'UN REPENTI D'AUTRE PART

 

NON A LA TORTURE - NON A LA CITATION COMME TEMOIN D'HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d'une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d'arrêt par la police, maintenu à l'iolement, et dont le tribunal prétend aujourd'hui utiliser les déclarations, qu'il a remis en cause dès qu'il a qu'il a pu être libéré des griffes des policiers.

 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 

condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu'on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

 


Liberté pour Sibylle et Sonja 2